La suggestion d’un président d’une ONG concernant les sachets en plastique a suscité l’intérêt de la ministre de l’Aménagement du territoire et de l’Environnement, Dalila Boudjemaâ, entourée de ses proches collaborateurs, lors de sa dernière visite effectuée dans la wilaya de Sidi Bel-Abbès. Ce débat direct a focalisé l’attention des observateurs qui attendaient des réponses et qui voulaient savoir ce qu’elle avait comme moyens de sa politique pour répliquer au président de l’ONG. Elle n’était pas du tout gênée par la question et elle a commencé à développer des idées innovantes dites devant un panel de responsables et les autorités qui l’ont accompagnée.
Les producteurs de sachets en plastique trichent sur le grammage
Selon elle, «les producteurs actuels de sachets en plastique trichent sur le grammage, à tel point que le sachet qui devait avoir plus de poids a été allégé pour qu’il puisse devenir volatile. Et les conséquences d’une telle pratique frauduleuse sont connues et ce qu’elles génèrent comme désagréments à l’environnement est considérable.» La première opération faite en extrême urgence est, dit-elle, «de saisir l’ANSEJ pour qu’elle cesse d’accorder des crédits pour cette activité. Et pour mieux soutenir sa politique, elle a précisé que «son département dûment habilité a préparé un projet de décret visant la substitution de cette activité par la mise en œuvre d’un processus de valorisation des déchets plastiques.» Pour persuader le président de l’ONG qui était pour la transplantation des arbres et non à leur arrachage, « elle cite des statistiques palpables qui incitent les décideurs à se prononcer sur les mesures à prendre face à 600 unités qui produisent du plastique. Ceci se traduira par 6000 postes de travail directs et 20 000 emplois indirects. Qui osera prendre une telle décision pour mettre dehors tous ces travailleurs ? dit-elle. Ce qui est conseillé est de procéder par étape pour éliminer le plastique non biodégradable.
Normalisation du sachet en plastique
Et le meilleur moyen est de procéder à la normalisation du sachet avec un poids égal à 20 microgrammes. Ceci doit passer par la technique dite oxo biodégradable du plastique qui se détruit en 07 à 08 mois.» Aujourd’hui dit-elle «on consomme 7,5 milliards de sachets en plastique par an. Le mieux est de consommer moins et pour une utilisation du sachet en plastique à répétition qui sera cédé à son juste prix. Parmi les invités qui ont accompagné la ministre se trouvait Benmansour Seif El Islam, l’ex-directeur de l’environnement de la wilaya d’Aïn Témouchent et actuel inspecteur régional de l’environnement pour la région ouest. Selon lui, «Aïn Témouchent est programmée pour devenir une wilaya pilote dans le domaine du tri des déchets. Comme à Sidi Bel-Abbès, la première opération à lancer dans les jours à venir avec la maison de l’environnement, les ONG, les comités de quartiers est l’opération dite quartier propre». Dans ce cadre précis le directeur général de l’Agence nationale des déchets (AND), en l’occurrence Karim Ouamane, a précisé que la contribution de son département « est de doter les quartiers propres d’équipements et de moyens en les accompagnant sur le terrain par un train de mesures de sensibilisation afin d’initier la population à une culture de gestion des déchets ménagers et assimilés. Pour le début, note-t-il, la première phase consiste à doter le quartier de bacs verts et jaunes.
L’Agence nationale des déchets met les moyens à la disposition des quartiers propres
La première couleur est destinée pour les bacs à déchets biodégradables provenant des ménages et la couleur jaune est conseillée aux bacs pour la récupération les différents emballages, sauf le verre. La seconde phase sera consacrée aux déchets organiques à composter pour produire du composte (engrais vert). Ce type de déchets sera récupéré dans des bacs de couleur marron.» Cependant, Tchatchi Ouahid, le directeur général du conservatoire national de formation à l’environnement (CNFE), se rendra à Aïn Témouchent, jeudi prochain, où il sera accompagné par Benmansour Seif El Islam, l’inspecteur régional de l’environnement. Le premier responsable cité inscrit les actions de son département autour de trois points essentiels, à savoir la sensibilisation, le renforcement de l’éducation environnementale et du développement durable et la formation. Parmi les grands chantiers du CNFE, une Epic à caractère industriel et commercial, figure la réalisation des schémas directeurs de gestion des déchets communaux, la réalisation d’études de marchés personnalisées adaptées aux filières de traitement à mettre en place, le pilotage de la mise en forme des projets d’installation de traitement des déchets (unité de tri, stations de transferts, déchèterie et stations de compostage…) Enfin, Benmansour, insiste à ce que l’opération de quartier pilote de gestion de déchets soit menée sans tarder. Il compte ainsi saisir les autorités de la wilaya d’Aïn Témouchent pour procéder au choix d’un ou plusieurs quartiers. d’un ou plusieurs quartiers.
B. Belhadri
il ya baucou de boutelle en plastique esque enpeut les récupéré et les transformé.
création de récupérateur de ces boutelles adresse a qui en peu les vendre ainci
que la recuperation de carton
adresse de ces entreprises.
je vois dant vos rubrique que l’ouest est prix en charge que l’est