La bande de Ghaza, déjà meurtrie par des années de blocus et de violences, continue de subir une guerre totale menée par l’occupation israélienne. Les bombardements incessants, la destruction systématique des infrastructures vitales et la famine organisée transforment ce territoire densément peuplé en un véritable cimetière à ciel ouvert.
Chaque jour, des civils innocents, enfants, malades et familles entières, deviennent les victimes d’une politique de génocide méthodique, sous le regard impuissant – et souvent complice – de la communauté internationale. Un nouveau massacre s’est ajouté hier à la longue liste des atrocités commises contre la population de Ghaza. Selon le correspondant de la chaîne Al-Mayadeen, 29 Palestiniens ont été tués par les tirs de l’armée israélienne depuis l’aube, portant le bilan de la guerre de famine à 258 morts. Le ministère de la Santé à Ghaza a, quant à lui, annoncé 47 nouveaux martyrs et 226 blessés dans les hôpitaux au cours des dernières 24 heures. Ces chiffres tragiques s’ajoutent à un bilan déjà catastrophique : depuis le début de l’offensive israélienne, le 7 octobre 2023, 61 944 Palestiniens ont été tués et 155 886 blessés, dont une majorité d’enfants et de femmes.
Destruction systématique
L’armée israélienne ne se limite pas à bombarder les maisons et les infrastructures civiles. Les hôpitaux, centres de soins et abris temporaires sont systématiquement ciblés. Dimanche, un bombardement a frappé l’hôpital Al-Maamadani, au nord de Ghaza, faisant plusieurs morts et blessés. En frappant un centre hospitalier, l’occupation démontre une fois de plus son mépris total pour le droit international et les conventions humanitaires. Parallèlement, les quartiers de Zeitoun et Tal al-Hawa subissent un pilonnage intensif, tandis qu’à Khan Younès, quatre déplacés ont été tués dans une tente frappée par un raid aérien. Ces scènes de carnage se répètent quotidiennement, alors que les grandes capitales occidentales, qui continuent d’armer et de soutenir Tel-Aviv, ne réagissent pas. Les démolitions d’habitations et d’infrastructures stratégiques sont également systématiques. À Ghaza et Khan Younès, des quartiers entiers ont été rasés par des frappes aériennes, des drones et des chars israéliens. Le cabinet de sécurité du gouvernement israélien a validé un plan de réoccupation progressive de Ghaza, débutant par la ville principale et visant à contrôler chaque quartier, chaque rue et chaque abri. Ces destructions ne visent pas uniquement à déloger la population, elles s’inscrivent dans un projet colonial plus vaste, destiné à effacer la présence palestinienne sur place.
Les enfants meurent toujours de faim
Le blocus total imposé par Israël sur Ghaza constitue une arme de guerre silencieuse mais meurtrière. L’accès à la nourriture, à l’eau potable et aux soins médicaux est délibérément restreint. Le ministère de la Santé de Ghaza rapporte que 251 Palestiniens, dont 110 enfants, ont déjà succombé à la faim et à la malnutrition depuis le début de l’offensive. Dans les dernières 24 heures, sept Palestiniens, dont deux enfants, sont morts de malnutrition. L’UNICEF tire la sonnette d’alarme : chaque jour, 112 enfants supplémentaires tombent dans la spirale de la malnutrition aiguë. Plus de 40 000 nourrissons souffrent de malnutrition sévère et sont condamnés à une mort progressive si rien n’est fait. En outre, 100 000 autres enfants et malades sont menacés par un déficit alimentaire dramatique. Ces chiffres ne sont pas abstraits : derrière chaque nombre se trouvent des vies brisées, des familles détruites et une génération entière condamnée à souffrir. Selon les autorités sanitaires locales, le nombre de cas de malnutrition aiguë a bondi de 180 % depuis février. Les civils qui attendent une ration de farine, de l’eau ou de l’aide médicale sont eux aussi pris pour cible. Durant les dernières 24 heures, 26 Palestiniens ont été abattus alors qu’ils faisaient la queue pour obtenir de l’aide humanitaire. Ces « martyrs de la survie » portent le bilan global à 1 924 morts et plus de 14 288 blessés parmi ceux qui cherchent simplement à survivre dans des conditions extrêmes. Cette stratégie de « famine et mort lente » traduit une volonté délibérée de transformer la faim en outil de domination et l’aide humanitaire en piège mortel.
Un génocide documenté qui attend la punition des coupables
Le bilan officiel depuis le 7 octobre 2023 est accablant : 61 944 martyrs et 155 886 blessés. La majorité sont des femmes et des enfants. Rien que ces dernières 24 heures, 47 Palestiniens ont été tués et 226 blessés, tandis que de nombreuses victimes demeurent encore sous les décombres, inaccessibles aux secouristes faute d’équipement et sous les tirs continus de l’occupation. Chaque chiffre est une condamnation du système international, qui continue de fournir un soutien diplomatique et militaire à Israël. Le blocus, les bombardements et la famine orchestrée ne sont pas des dommages collatéraux : ils font partie d’un plan concerté pour exterminer un peuple. Les institutions internationales, malgré les rapports et les alertes des organisations humanitaires, restent silencieuses ou inefficaces, laissant la population de Ghaza à la merci d’une politique d’extermination systématique.
L’impact sur les enfants et les familles
La population civile paie un tribut particulièrement lourd. Les enfants, les malades et les personnes âgées sont les premières victimes des bombardements et du manque de soins. Depuis le début de la guerre, 110 enfants sont morts de famine et de malnutrition. Chaque enfant qui survit à cette guerre est un miraculé. La situation est telle que les familles n’ont plus de refuge sûr et que la survie quotidienne devient un défi constant. L’UNICEF rappelle qu’un enfant tombe dans la malnutrition toutes les 13 minutes à Ghaza, un rythme alarmant qui témoigne de la gravité de la crise humanitaire. Les familles, quant à elles, vivent dans un état de terreur permanent. Les maisons détruites, les quartiers bombardés et les déplacements forcés sont devenus le quotidien. Le traumatisme psychologique, déjà profond, risque de marquer durablement toute une génération de Palestiniens, exposée à la violence, à la faim et à la mort depuis leur plus jeune âge.
Les avertissements internationaux ignorés
Malgré les alertes répétées des organisations internationales, des ONG et des agences humanitaires, l’occupation continue ses opérations sans entrave. Les appels à l’arrêt immédiat des bombardements, à la levée du blocus et à la protection des civils sont restés lettre morte. L’inaction des grandes puissances occidentales, qui continuent d’armer Israël et de financer ses opérations militaires, contribue à l’impunité totale dont bénéficie l’armée israélienne. Le Conseil des droits de l’Homme et plusieurs rapports onusiens ont documenté les violations du droit international, y compris le ciblage des civils et des infrastructures vitales. Mais ces constats ne se traduisent pas en sanctions concrètes. La population de Ghaza est laissée seule face à une machine de guerre déterminée à détruire toute vie et toute infrastructure capable de soutenir la survie humaine.
Vers un effondrement humanitaire total
La situation est désormais catastrophique. Les hôpitaux, déjà débordés, n’ont plus les moyens de traiter les blessés et les malades. Les réserves alimentaires s’amenuisent, l’eau potable devient rare et les abris temporaires sont constamment frappés par les raids aériens. La famine, combinée aux bombardements, menace d’anéantir des communautés entières. Les experts humanitaires parlent de la pire crise de malnutrition jamais observée dans la région. Les organisations de protection de l’enfance, dont l’UNICEF, soulignent que chaque minute compte : sans aide humanitaire urgente et sans levée immédiate du blocus, des dizaines de milliers d’enfants sont condamnés à mourir de faim ou de maladies évitables. Le risque est que cette guerre programmée contre les civils ne laisse derrière elle que ruines, orphelins et traumatismes irréversibles.
Une guerre génocidaire contre un peuple
Ghaza n’est pas seulement le théâtre de frappes militaires : c’est un laboratoire de destruction systématique d’un peuple. Les bombardements, le blocus, la famine et la destruction des infrastructures vitales constituent un plan d’extermination méthodique. Chaque bombe, chaque mort par faim ou manque de soins, chaque école ou hôpital détruit est un acte ciblé visant à anéantir la vie palestinienne. La communauté internationale, pourtant informée et alertée, continue de fermer les yeux. Les armes, l’argent et le soutien diplomatique continuent d’alimenter la machine de guerre israélienne, laissant les habitants de Ghaza à la merci d’une violence extrême et continue. Alors que les chiffres des martyrs et des blessés augmentent jour après jour, il devient urgent que le monde cesse de détourner le regard. Les Palestiniens de Ghaza ne demandent qu’une seule chose : le droit de survivre, de vivre et de voir leurs enfants grandir en sécurité. Chaque vie perdue, chaque enfant mort de faim ou sous les bombardements, est une accusation contre l’impunité et la complicité internationale. Le bilan officiel depuis le 7 octobre 2023 est de 61 944 martyrs, 155 886 blessés, 258 morts par famine et malnutrition, dont 110 enfants, 1 924 « martyrs de la survie » abattus alors qu’ils attendaient une aide humanitaire, Plus de 14 288 blessés parmi les civils cherchant à survivre, Ghaza continue de payer le prix fort d’une guerre totale, où la survie devient un acte héroïque et chaque enfant un miraculé. La communauté internationale doit cesser son silence complice et agir immédiatement pour mettre fin à ce carnage programmé.
M. Seghilani