Le ministère de la Formation et de l’Enseignement professionnels a annoncé sur son site officiel, que les inscriptions de la 2ème session des postulants ont débuté le 6 janvier dernier pour se poursuivre jusqu’au 16 février prochain, et ce au niveau de l’ensemble de ses établissements à travers le territoire national. Le communiqué a précisé également que les journées des 17, 18, et 19 février prochains, seront consacrées à la sélection et l’orientation des stagiaires et que les résultats de cette opération seront affichés le 21 février prochain, indiquant par ailleurs, que la rentrée officielle des classes est fixée le 24 février de l’année en cours. Les inscriptions se feront, en se déplaçant, aux établissements du secteur concerné et aussi en ligne via le site web www.mfep.gov.dz, tout en soulignant le respect des délais fixés.
Pour rappel, la première phase de la rentrée de la formation et de l’enseignement professionnels, de l’année 2018/2019, effectuée le 23 septembre passé, a connu l’ouverture de nouvelles spécialités en vue de répondre au besoin des offres du marché et celles en vue. Cette année sera caractérisée, selon le ministre du secteur « par une diversification de l’offre de formation qui se traduit» par la programmation de 478 spécialités » a précisé Mohamed Mebarki, dont, a-t-il poursuivi «54 spécialités couvrant les 23 branches professionnelles, sanctionnées par des diplômes d’État », a-t-il affirmé, lors d’une réunion avec les directeurs de wilaya. Ajoutant, dans ce même cadre, que 110 spécialités visent « l’obtention d’un certificat de qualification professionnelle » il a assuré que «tous les moyens matériels et humains ont été mobilisés pour la réussite de cette rentrée.» Il a été notamment question de l’intérêt aux filières de formation professionnelle prioritaires, lequel a enregistré une «hausse de façon graduelle ces dernières années » relève le ministre, citant à titre d’exemple les spécialités relevant du domaine de l’industrie, avec 25,40% de l’offre globale, alors qu’elle ne dépassait pas les 22,7%, en septembre 2017. Autre exemple avancé, celui des filières, hôtellerie, tourisme et artisanat, lesquelles ont connu un engouement estimé à plus de 15% de l’offre, alors qu’elle était seulement de 10% aux cours de la session de l’année 2017/2018. La filière de l’apprentissage des métiers du bâtiment (BTP) a connu de son côté, « également une évolution représentant 12,41% de l’offre globale». Le secteur du ministre Mebarki compte poursuivre la stratégie d’amélioration de la qualité de la formation, son adaptation à l’évolution économique du pays, et ce, a-t-il expliqué «en mettant l’accent sur l’importance de la coordination et la concertation » entre son secteur et l’environnement socioéconomique, en vue d’une meilleure adéquation des formations aux besoins du pays, en matière d’activité économique. Dans le même sillage, la mise en œuvre et l’approfondissement de la nomenclature des branches professionnelles et des spécialités édition 2018/2019 est en cours, lequel document constituant, selon lui, « l’instrument de veille et d’observation des métiers », avec l’introduction d’une nouvelle branche « Art, Culture et Patrimoine » dans ce nouveau document, outre «la restructuration de quatre branches de l’édition 2012 » a-t-il indiqué.
Lilia Sahed