Les forces du Pacte de l’alternative démocratique (PAD) ont appelé, hier, dans un communiqué, à l’organisation d’ «assises nationales de la démocratie», le 25 janvier prochain, à Alger. Cette rencontre devra regrouper les acteurs et partis politiques et de la société civile. Autrement dit, ceux et celles qui se reconnaissent dans le projet de l’alternative démocratique mené à bras-le-corps par sept partis, dont le FFS, MDS, RCD, UCP, PT, PST ainsi que la LADDH. A rappeler qu’étant fait partie du projet depuis le début, le PLD s’est retiré du Pacte en novembre dernier.
Ainsi, selon le PAD, «La situation née du coup de force électorale exige une riposte politique, rapide et cohérente avec les revendications du mouvement populaire », affirmant, dans un communiqué rendu public, que «l’avènement d’un ordre démocratique et social tel que revendique par le peuple depuis le 22 février 2019 exige d’ores et déjà de disqualifier les faux dialogues et refuser de se laisser enfermer dans la démarche unilatérale du pouvoir ». Le PAD estimé également que «face au défi qui engage l’avenir de l’Algérie, la tenue d’une Conférence nationale en vue du changement radical du régime est un impératif de l’heure », précisant que cette Conférence aura à débattre «des mécanismes et de la nature de la transition et du processus constituant qui sont une nécessité absolue pour la réappropriation de la souveraineté du peuple», conclut le PAD dans son écrit.
S. Oubraham
