Une affluence remarquable de visiteurs et de professionnels lors de la 4e édition de la Foire commerciale intra-africaine (IATF 2025), qui se tient à Alger, depuis jeudi dernier et prendra fin, demain, un résultat qui reflétant le grand intérêt porté aux opportunités commerciales et d’investissement, de nature à renforcer les échanges entre les pays de notre continent et à accélérer la mise en place d’un marché africain intégré, aux profits des peuples et de l’économie africains. Selon de nombreux visiteurs, l’IATF ayant constitué «une plateforme pour promouvoir la coopération a permis d’établir des partenariats et approfondir les échanges entre opérateurs économiques, dans l’intérêt des pays africains et de leurs peuples», saluant «la bonne organisation de cette édition à Alger», a-t-on ajouté.
Des pays africains déterminés à opérer un véritable changement sur le continent
S’exprimant, en cette même occasion, le journaliste tchadien de la chaîne Manara Radio Télévision (MRTV), Abdallah Younes Adam Saken, a déclaré que sa participation à cet important événement économique, aux côtés d’une importante délégation médiatique, «émane de l’intérêt de son pays pour tout ce qui concerne les affaires africaines, d’autant plus que le continent commence à revoir ses priorités pour atteindre son autonomie économique». Saluant « les efforts consentis par l’Algérie pour accueillir cette foire en vue d’impulser la dynamique du développement en Afrique et promouvoir les économies de ses pays», l’intervenant a relevé «la détermination des pays participants à opérer un véritable changement sur le continent», citant «la signature d’un grand nombre d’accords de partenariat et de coopération bilatérale». De son côté, Hélène Mario, opératrice économique venue d’Ethiopie, s’est réjouie de «la forte volonté des pays africains de développer leurs économies», espérant voir son entreprise spécialisée dans le domaine de la fabrication de sacs, conclure des partenariats avec des entreprises algériennes ou d’autres de pays africains. Elle a, dans ce sens, fait observer que «le défi aujourd’hui réside dans la présentation de produits de qualité à un prix compétitif, à même de s’imposer sur le marché africain prometteur». Pour sa part, Tahra Al-Harithi, un opérateur économique du Sultanat d’Oman venu à Alger pour visiter l’IATF en quête d’opportunités d’investissement à l’étranger, a exprimé «son admiration pour les liens étroits entre les pays africains afin de renforcer leurs économies, ainsi que pour l’évolution de leurs produits dans divers domaines industriels». Selon lui, l’organisation par l’Algérie de ce genre de manifestations économiques d’envergure reflète sa position de «pays leader en Afrique», précisant que ces rendez-vous représentent «une opportunité pour renforcer les relations politiques, commerciales et culturelles entre Etats». Et d’ajouter que «cette Foire a suscité l’intérêt des opérateurs et investisseurs au Sultanat d’Oman malgré la distance», précisant que cet évènement «a permis à son entreprise de trouver des distributeurs agréés en Algérie, en coordination avec d’autres pays africains ». Le directeur de l’organisation et de l’information au Centre économique de Bizerte (Tunisie), Amine Souissi a, quant à lui, qualifié cette foire «de grande opportunité pour ceux qui recherchent des investissements fructueux», ce qui est le cas pour lui, en quête de meilleurs opportunités d’investissement au profit de son pays». Il a également félicité l’Algérie pour «le succès de cette édition, qui a constitué un espace attractif aux investisseurs et une opportunité de renforcer les partenariats entre opérateurs économiques». Quant au représentant d’une société nigériane activant dans le domaine des services de conseil financier, il a souligné que «la quatrième édition de cette foire est très exceptionnelle, en termes de participation», saluant «le grand intérêt que porte l’Algérie aux affaires du continent, notamment économiques, et son engagement constant à unifier les efforts visant à hisser le niveau du commerce intra-africain à travers la mise en œuvre de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf)».
L. Zeggane