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Festival international du Malouf à Constantine : Ferveur et finesse à la 2e soirée

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La deuxième soirée du 13ème Festival culturel international du Malouf ouvert samedi au théâtre régional « Mohamed Taher Fergani » de Constantine, a tenu toutes ses promesses, portée par une intensité rare où ferveur spirituelle et finesse musicale se sont harmonieusement entremêlées.
La soirée s’est ouverte sur la voix profonde de la douce star Bahdja Rehal qui a su transmettre toute la charge émotionnelle des noubas classiques, dans une interprétation empreinte de recueillement et de justesse au grand bonheur de l’auditoire composé majoritairement de familles venues apprécier les mélodies élégantes de la musique andalouse. L’ambassadrice de l’école de la « Sanaâ » a conquis le public par des chansons classiques et raffinées reflétant une tradition vivante servies par une voix à la fois puissante et sensible qui a merveilleusement interprété « Moundou Sakanta Kalbi », « Bilhobi Kalbi Taâlak » et la splendide « Ezahro fi Rawdi Kad Tabassam ». L’ambiance a littéralement explosé lorsque le célèbre artiste du Malouf Abderrachid Segni a entonné « Salah Bey », une grange classique du malouf constantinois profondément ancré dans la mémoire musicale algérienne. Le public conquis, a accompagné le chanteur avec ferveur, applaudissant au rythme des percussions et reprenant en chœur les paroles dans un moment de communion intense, où la salle a vibré d’une même émotion, portée par l’énergie charismatique de l’artiste tunisienne Hind Zouari. Hind Zouari accompagnée de musiciennes d’Autriche et de Suède a adoucit l’ambiance avec des extraits chantant la paix, notamment pour les enfants de Ghaza, l’amour et la patrie « Sawt El Mouhadjir », « Bint Chabiya » et « peace for all in the world ».
La soirée qui a été également animée par le chanteur Abdelaziz Benzina qui a enchanté le public par des chansons de Malouf, a été ponctuée par un moment fort et chargé d’émotion lorsque l’artiste Amar Touhami décédé récemment a été honoré à titre posthume. La deuxième soirée de ce Festival devant se poursuivre jusqu’au 24 septembre prochain a été mise à profit pour remettre le livre « Sfinet El Malouf, école de Constantine » éditée récemment à l’invité d’honneur de l’édition le tunisien Ziad Gharssa.

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