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EURO-MED HUMAN RIGHTS MONITOR LANCE L’ALERTE : Escalade dangereuse dans le projet colonial sioniste

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Dans un communiqué récent, Euro-Med Human Rights Monitor lance l’alerte sur l’annonce par l’armée sioniste d’un nouveau corridor séparant l’est et l’ouest de Khan Yunis marquant une escalade dangereuse dans un projet colonial plus large visant à fragmenter le territoire palestinien.
La même source indique que cette décision ouvre la voie à une restructuration géographique et démographique conforme aux objectifs à long terme de l’entité sioniste. « Il s’agit d’un outil supplémentaire pour isoler des zones, démanteler l’unité au sein de la bande de Gaza et réorganiser les réalités sur le terrain », Euro-Med Human Rights Monitor. Dans quel but ? Enraciner le contrôle militaire et confiner de force la population dans une zone côtière étroite dans des conditions inhumaines, fonctionnant comme une méthode directe de destruction délibérée, répond l’organisation. Euro-Med Human Rights Monitor rappelle que l’armée sioniste a annoncé la mise en place du corridor Magen Oz, une route militaire de 15 kilomètres séparant l’est et l’ouest de Khan Yunis. Ce corridor renoue avec les outils coloniaux traditionnels sous une forme moderne, visant à imposer une réalité permanente qui sape la présence palestinienne et ouvre la voie à la dépopulation, souligne l’organisation. Il s’agit pour l’entité sioniste d’établir une présence militaire permanente dans la bande de Gaza. Cela reflète son mépris pour tout effort de désescalade qui pourrait conduire à la fin de ses opérations militaires ou de son occupation illégale de l’enclave, estime l’organisation. L L’équipe de terrain d’Euro-Med a documenté une forte escalade des bombardements et des destructions systématiques dans les zones à l’est de Khan Yunis, désormais isolées par le nouveau corridor. Selon cette source, les forces sionistes ont mené des frappes aériennes et d’artillerie, utilisé des robots chargés d’explosifs, puis déployé de la machinerie lourde pour dissimuler les destructions et transporter les décombres vers des lieux inconnus à l’intérieur d’Israël. L’équipe estime qu’au moins 90 % des bâtiments de ces zones ont été détruits. « La destruction ne se limite pas aux bâtiments le long du couloir, mais s’étend dans toutes les directions aux zones environnantes sur plusieurs kilomètres. Cette opération vise à effacer entièrement l’environnement urbain sous un faux prétexte militaire », lit-on dans le communiqué Euro-Med Human Rights Monitor. Toutefois, c’est dans ce contexte de ruines que la résistance palestinienne mène ses opérations et continue de faire face à l’avancée des forces d’occupation sionistes dans la bande de Gaza, en prenant pour cibles des véhicules et des soldats sionistes, avec comme nouveauté la menace de faire des prisonniers parmi les soldats sionistes qui n’osent plus sortir de leurs blindés pour aller sur le terrain. Le porte parole de la résistance, Abou Obeida, dans un discours vidéo, a fait savoir que « Notre stratégie aujourd’hui consiste à infliger des pertes à l’ennemi et à chercher à capturer des soldats.» Il s’agit d’une série d’opérations de la résistance appelées « Pierres de David ». Cette situation a créé une psychose chez les soldats sionistes, en particulier les parachutistes dont certains choisissent le suicide. 18 juillet. Dans un communiqué distinct, les Brigades Al-Qassam ont indiqué que leurs combattants avaient confirmé, à leur retour des combats, qu’un bulldozer militaire D9 avait été la cible d’une mine hautement explosive près de l’école Erbakan à Jabalia le 14 juillet 2025. Le 16 juillet, des combattants d’Al-Qassam ont ciblé un char israélien Merkava avec une mine hautement explosive près du Nama Club à Jabalia. Ils ont également ciblé un autre char au même endroit avec un missile Yasin 105. À Khan Younès, des combattants ont ciblé un bulldozer militaire israélien en faisant exploser une bombe placée en bord de route dans le quartier d’Abou Hadaf, au nord-est de la ville. Des images de ces opérations sont diffusées par les médias locaux.
M. R.

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