Accueil ACTUALITÉ Enseignement supérieur : Hadjar s’engage à résoudre les problèmes du secteur

Enseignement supérieur : Hadjar s’engage à résoudre les problèmes du secteur

0

Face aux sévères critiques aux quelles le secteur de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique est confronté, Tahar Hadjar estime qu’il est temps de bouger et de changer les choses. Selon lui, le travail doit se faire en concertation avec tous les acteurs du secteur.
C’est dans cette perspective que s’inscrit la conférence nationale sur l’évaluation du system LMD, et qui sera organisée le 12 et 13 janvier prochain, a souligné Tahar Hadjar, lors d’une rencontre qui l’avait regroupé hier, avec des représentants de différentes organisations estudiantines. Dans ce sens, il a précisé que tous les documents qui serviront de base de travail sont fin prêts. À cette occasion, Hadjar a reconnu que le défit est grand, mais qui nécessite toutefois la participation des enseignants, des étudiants, et des représentants syndicales pour arriver à améliorer le «niveau» de l’université Algérienne. «Nous nous engageons à ce que le niveau de l’enseignement soit du moins acceptable», a déclaré le ministre avant de souligner que les problèmes ne peuvent pas être réglés tous à la fois, mais que cela prendrai du temps, voir jusqu’à trois années. Évoquant certains points soulevés par les organisations estudiantines et qui ont été prises en charge par la tutelle, lors de la récente rentrée universitaire, il a cité le transport universitaire qui vient à manquer dans certaines régions alors qu’il est disponible dans d’autres. À ce propos, il dira que la question a été étudiée et le problème ne devra plus se poser. Toujours en ce qui concerne la rentrée universitaire 2015/2016, le ministre que celle-ci s’était bien dérouler malgré quelques contraintes. Pour ce qui est cependant, de la rentrée 2016/2017, le ministre a indiqué que son département s’attèle, en coordination avec les services du ministère de l’Intérieur et des Collectivité locales, à mettre en place une carte biométrique de l’étudiant. . «L’étudiant est contraint actuellement d’avoir plusieurs cartes et la nouvelle démarche vise à lui attribuer une carte unique »a-t-il assuré. Il a fait savoir, en outre, que des instructions ont été données pour la remise des diplômes définitifs aux étudiants à la fin de leur cursus, afin de lui permettre d’appréhender la vie professionnelle dans de bonnes conditions. Rappelant le décret sur les équivalences qui n’a pas changé depuis 1971, le ministre a mis l’accent sur la nécessité de faire la distinction entre l’équivalence et l’authentification des diplômes, précisant, dans ce cadre, que l’équivalence est systématique pour les universités reconnues mondialement. Il a fait remarquer que son ministère planche actuellement sur la révision de la liste des universités privées (concernant les équivalences) en sollicitant le concours de nos représentations diplomatiques à l’étranger. Concernant sa rencontre avec les représentants des organisations estudiantines, Hadjar a expliqué qu’elle entre dans le cadre de la concertation régulière et cyclique engagée avec les partenaires du secteur, l’objectif étant de leur faire connaître le travail qui se fait au niveau de la tutelle dans le domaine pédagogique et organisationnel.
Il a ajouté que ces rencontres permettent aux représentants des étudiants de donner leur avis et apporter leur contribution concernant toutes les questions liées à l’université. Selon le ministre, ces rencontres constituent une opportunité pour les représentants des étudiants, afin de soumettre leurs préoccupations et leurs problèmes au niveau de la base. Par ailleurs, à propos de la récente action de contestation organisée par le conseil national des enseignants du supérieur CNES, Tahar Hadjar souligne que ce n’était pas une grève puisqu’il n y avait pas eu arrêt de travail. Cependant il a indiqué que le secrétaire général de ce syndicat avait été invité à une rencontre avec lui, le 14 décembre dernier, mais il n’a pas répondu à l’invitation.
Ania Nait Chalal

Article précédentProduits soumis au dispositif de licences d’importation : les véhicules, le rond à béton et le ciment en tête de liste
Article suivantDeuxième jour du procès Sonatrach I : poursuite de la lecture de l’arrêt de renvoi