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Enseignement secondaire : les PTLT dénoncent une politique de deux poids deux mesures

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Le collectif des professeurs de l’enseignement technique des lycées techniques, affilié au Conseil des lycées d’Algérie (CLA) ne décolèrent pas. Dans une énième tentative, il a dénoncé « des mesures arbitraires prises à son encontre le privant de bénéficier de l’ancienneté contrairement à d’autres catégories d’enseignants du même palier ». Les PTLT ont, dans un communiqué paru à notre rédaction, appelé le ministère de l’éducation nationale, à respecter les clauses de la charte d’éthique et de stabilité en reconnaissant ce qui leur revient de droit. Le collectif des professeurs de l’enseignement technique des lycées techniques se montre insatisfait et regrette une politique de deux poids deux mesures engagée par le département de Benghebrit et des différentes directions de l’éducation envers les catégories des enseignants des lycées. Selon les contestataires, la tutelle a violé les droits des PTLT et les a privés de l’ancienneté les empêchant ainsi de ne pas bénéficier de promotions aux grades de professeur principal et professeur formateur. « Cela va en contradiction des instructions et de ce qui a été fait avec les autres catégories», peut-on lire dans le même document. Et d’ajouter, que cette ligne empruntée par certains cadres du ministère n’est pas conforme à l’objectif de régler la situation des catégories d’enseignement en voie de disparition comme les PTLT ou la loi stipule que l’addition de l’ancienneté comprend l’ancienneté dans le grade d’origine plus l’ancienneté dans le grade d’intégration. Ce qui n’a pas été fait, puisque, comme expliqué dans le communiqué, l’ancienneté dans le grade d’origine de l’enseignant technique a été divisée en deux, avant et après 2008. «Les responsables des directions n’ont gardé que la seconde partie, sachant que le collectif des PTLT a gardé le même grade après 2008 et n’a pas été promu», précise-t-on à cet effet. Expliquant que l’opération énoncée dans le décret 315-8 dans son article 65 est considérée comme étant une intégration linéaire, garantissant au fonctionnaire son ancienneté dans son grade d’origine, les PTLT estiment qu’il aurait fallu calculer l’ancienneté acquise par le professeur technique des lycées (Intégré en 2008) depuis la date de sa première nomination. Ce que déplorent les PTLT le plus c’est de les avoir marginalisés contrairement aux autres catégories d’enseignants que ce soit dans le palier primaire, moyen et secondaire. Pour conclure, les contestataires réitèrent leur appel à la ministre de l’éducation nationale Nouria Benghebrit, et la sollicitent de procéder à une relecture du chapitre relatif à leur promotion et, notamment, d’empêcher leur exclusion des promotions aux postes nouvellement crées.
Ania Nait Chalal

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