Après l’approbation des nouveaux statuts particuliers du secteur de l’Éducation nationale impliquant des hausses de salaire notamment chez les enseignants un tableau, sur lequel des détails sont apportés autour de ses augmentations par catégorie, a été largement relayé samedi soir sur les réseaux sociaux, et repris par plusieurs médias.
En effet, à la veille de la reprise des cours marquant la fin des vacances d’hiver et le début du deuxième trimestre de l’année scolaire 2024/2025, un barème des valorisations salariales au profit des enseignants des trois paliers, a été repris par plusieurs médias. Selon ce tableau, des augmentations allant de 7 616 DA ont été approuvées au profit d’un enseignant de l’école primaire ayant moins de 10 ans d’expérience, et 18 315 DA pour un enseignant principal du primaire, ayant une ancienneté supérieure ou égale à 7 ans, soit une ancienneté, entre 4 et 7 ans en qualité de salarié, plus d’une formation ou un doctorat dans la spécialité requise. Par conséquent, les salaires des enseignants du cycle primaire se situeront désormais entre 75 237 DA, et 96 838 DA, toujours selon le même tableau. Dans le cycle moyen, les hausses se situent entre 8 489 DA et 14 232 DA, impliquant des salaires entre 82 653 dinars et 101 389 DA. Pour ce qui est du cycle secondaire, les augmentations se situent entre 8 756 DA et 17 527 DA, ce qui implique des salaires compris entre 88.314 dinars et 106 134 dinars le mois. Il faut souligner, dans ce contexte, que le tableau contient uniquement des explications concernant les hausses que devraient percevoir les enseignants du secteur, les autres catégories n’étant pas mentionnées. Pour rappel, les nouveaux statuts des travailleurs de l’éducation ont été approuvés par le Conseil des ministres lors de sa réunion du 22 décembre dernier, conformément à l’engagement du président de la République avec la corporation éducative, à préserver son prestige scientifique et social. Le ministère de l’Education nationale, avait affirmé à cet effet que le projet de loi portant statut particulier des fonctionnaires appartenant aux corps spécifiques de l’éducation aura un impact positif sur les conditions socioprofessionnelles des personnels du secteur.
Autres mesures contenues dans le projet des statuts particuliers
Le projet de loi prévoit, entre autres, le maintien des acquis positifs contenus dans le texte en vigueur couvrant l’ensemble des catégories, corps et grades, la définition des missions essentielles, tous grades et corps confondus, l’attribution des missions pédagogiques et éducatives aux personnels enseignants en fonction de la spécialité, le mérite et la compétitivité, l’amélioration de la classification des grades de base, tout en bénéficiant des dispositions transitoires qui permettent l’intégration dans des grades supérieurs, la création d’un nouveau grade enseignant distingué dans le parcours professionnel des enseignants, la valorisation des diplômes pour la promotion et l’intégration dans le parcours professionnel. Le projet offre également la possibilité pour le personnel enseignant d’occuper des postes supérieurs structurels au sein de l’administration centrale, des services décentralisés et des établissements publics sous tutelle en rapport avec leurs missions», outre « la possibilité de bénéficier d’une réduction de l’âge de départ à la retraite de 3 à 5 ans, ainsi que d’un congé de mobilité professionnelle rémunéré pour approfondir leurs connaissances dans leur domaine de spécialisation. Parmi les mesures figurent également « la réduction du volume horaire hebdomadaire pour les enseignants des trois cycles éducatifs et les employés de l’éducation classée dans la 10e catégorie ou plus, et la diminution, à deux ans scolaires au minimum, de la durée d’exercice dans le poste pour participer aux mouvements de transfert.
Ania N.