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EN TENTANT DE DÉFENDRE LA CAUSE PERDUE DE SON MAE : Le Gouvernement ibérique se couvre de ridicule

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L’Algérie est déterminée à inscrire les relations de partenariat entre les pays du bassin méditerranéen dans le cadre de la légalité internationale et à les mettre à l’abri de toute tension.

C’est un principe rappelé d’ailleurs par le dernier communiqué du ministère des Affaires étrangères qui a rappelé que la tension avec Madrid n’est nullement une réaction épidermique, mais plutôt une réponse réfléchie et qui découle de sa volonté à défendre la légalité internationale parfois aux dépens de ses propres intérêts. Elle a rappelé que le  retour à des relations normales et apaisées avec Madrid nécessite une correction des errements de son gouvernement. Dans une dépêche, l’Agence de presse nationale (APS) n’a pas manqué de rappeler réagir aux propos du ministre espagnol des Affaires étrangères, José Manuel Albarès, qui a pris son bâton de pèlerin pour aller quérir, auprès de l’UE et certains de ses partenaires européens leur soutien dans le bras de fer avec l’Algérie. « Voilà près de trois mois, maintenant, que les relations algéro-espagnoles vivent une crise sans précédent. Les récentes pérégrinations du chef de la diplomatie espagnole entre Madrid et Bruxelles, poussent à s’interroger sur les capacités d’un diplomate indigne de ce grand pays méditerranéen et de son grand peuple qui a toujours inspiré le respect. Albares, entré en diplomatie par effraction et jamais à cours de maladresses, a réussi (il faut le lui reconnaitre!) à manipuler un compatriote, camarade de parti, ancien ministre des Affaires étrangères de son état et aujourd’hui à la tête des relations extérieures de l’Union européenne, à tristement entacher la crédibilité de cette très importante institution communautaire, par la publication d’un communiqué sans fondement à l’encontre de l’Algérie. À retenir également la déclaration guignolesque, faite le jour même sur le parvis de la Commission de l’UE, appelant, voire intimant aux autorités algériennes au dialogue, et ce avec un langage aux contours irrévérencieux et surtout indigne de sa fonction », révèle la dépêche. L’Algérie déplore la volonté du gouvernement à vouloir « internationaliser», un différend qui aurait pu être évité si les autorités de Madrid avaient fait preuve de maturité politique en respectant la légalité internationale et en évitant de prendre partie dans un conflit soumis à un processus de règlement soutenu par la communauté internationale. «Quel sentiment de tristesse face au caractère grotesque du spectacle diplomatique de ce personnage aux allures contrastant avec les illustres diplomates et ministres des Affaires étrangères de l’Espagne a inscrit dans le panthéon de la diplomatie internationale. Mais le burlesque de ce quidam qui s’est vu confier la lourde tâche de conduire la politique étrangère du Royaume d’Espagne et, de retour de Bruxelles, ledit pseudo diplomate a laissé entendre, qui veut l’entendre, que c’est ni plus ni moins la Russie, Poutine lui-même, qui serait à l’origine de cette crise. Pitoyable appel du pied aux États-Unis et à l’Otan pour secourir un petit ministre dépassé par ses propres turpitudes, après avoir vainement tenté de mobiliser l’Union européenne. De même, met-il également en avant l’épouvantail russe pour convaincre les pairs européens pour se tenir à ses côtés. Ainsi donc et pour ceux qui pouvaient encore douter de l’incompétence de ce ministre amateur, qui a réussi, avec de plaisantes inventions, à ridiculiser son gouvernement en l’isolant tant au sein du Parlement que de l’opinion publique espagnole, la fuite en avant amorcée dès le 18 mars passé par l’annonce de la trahison du consensus historique espagnol sur la question du Sahara occidental (annonce faite par un pays tiers… Une première dans les annales! ». L’Algérie qui est un élément moteur dans la région du Maghreb et du sud du bassin méditerranéen, et un facteur stabilisateur dans le continent africain ne se fait pas dicter sa conduite dans la gestion de ses relations internationales.  Elle défend sa souveraineté et n’est pas prête de recevoir de leçons de l’Espagne ou de n’importe quelle tierce partie. La fuite en avant affichée par le pseudo-ministre des Affaires étrangères espagnol qui ne cesse d’envenimer une crise qui, de l’avis de tous, des deux côtés de la Méditerranée, aurait pu être évitée, tranche avec l’approche sage et sereine adoptée par Alger, en tant que pays pivot, stabilisateur et conscient de ses responsabilités régionales et en tant que pays essentiel du Mouvement des Non-alignés. « Pour ceux qui pensaient que la trahison de la cause sahraouie et du consensus espagnol sur la question, ne susciterait qu’une colère épidermique passagère du côté d’Alger, c’est bien mal connaître l’Algérie, et sa défense de la légalité internationale et du droit des peuples et ce, parfois au détriment de ses propres intérêts. Aussi, l’histoire ne retiendra pas grand-chose d’Albares, car rien de grand ne naît de la petitesse. En exacerbant la crise entre l’Algérie et l’Espagne et en l’enveloppant dans un langage emprunté à la guerre froide ne grandit pas Albares non plus », souligne le document. Le gouvernement espagnol par le biais de Teresa Ribera, ministre de la transition écologique et 3e vice-présidente du gouvernement a tenté de défendre Albarres en affirmant que le contenu de la dépêche est insultant a tout de même réaffirmé la volonté de Madrid de trouver une issue au bras de fer avec Alger. Cette attitude traduit la gêne de l’Espagne à trouver des arguments valables pour défendre une cause perdue et, celle du revirement du gouvernement de Pedro Sanchez dans le dossier du Sahara occidental et de sortir du désastre, comme l’ont qualifié de nombreuses personnalités politiques que son attitude a provoqué. Cette gêne est visible dans les gesticulations de Pedro Sanchez qui semble avoir perdu la mesure et qui ne sait plus sur quel pied danser en versant dans des élucubrations qui risquent de le couvrir encore plus de ridicule.
Slimane B.

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