Le président du Conseil de la nation, Salah Goudjil a présidé une cérémonie à l’occasion de la Journée internationale des femmes, célébrée le 8 mars, a indiqué un communiqué de la chambre haute du Parlement.
Selon la même source, «organisée en l’honneur des femmes du Conseil de la nation, parmi ses membres, ses cadres, ses fonctionnaires et ses travailleuses, ainsi que d’un groupe de représentantes des médias nationaux, cette cérémonie s’est déroulée en présence de la ministre des Relations avec le Parlement, Kaouter Krikou, de la vice-présidente du Conseil de la nation, Nadjia Ouadjdi Damerdji, de présidents de commissions, de plusieurs membres du Conseil de la nation et d’anciennes sénatrices».
À cette occasion, le président du Conseil de la nation a affirmé que «la célébration par l’Algérie de ses femmes libres est une tradition nationale ancrée et une réaffirmation vigoureuse de la place prééminente de la femme algérienne dans l’histoire, la société et les politiques nationales». À cette occasion, M. Goudjil a salué «la place prépondérante que les Algériennes se sont frayée avec leurs exploits réalisés à travers les différentes étapes historiques que le pays a traversées, notamment lors de la Glorieuse Révolution de libération et de l’édification de l’Algérie nouvelle victorieuse, sous la direction du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune».
Le président du Conseil de la nation a également adressé ses remerciements aux «dames du Conseil de la nation pour leur dévouement dans le travail afin de contribuer au bon fonctionnement de l’institution, ainsi qu’à la femme algérienne qui mérite notre estime et considération, elle qui s’est acquittée de son devoir avec abnégation et dévouement et demeure toujours mobilisée au service de son pays pour consacrer sa stabilité et sa prospérité». M. Goudjil a, en outre, appelé à «préserver le legs des chouhada et à suivre la voie des Djamilates d’Algérie qui ont écrit une histoire reluisante faite de sacrifices, de hauts-faits et d’attachement aux valeurs novembristes éternelles».
Rebiga salue le rôle pionnier de la femme algérienne
Par la même occasion, le ministre des Moudjahidine et des Ayants-droit M. Laïd Rebiga, a mis en évidence, lors d’une conférence les rôles «pivots» joués par la femme algérienne, revenant notamment sur la lutte qu’elle a menée durant la Révolution de libération. M. Rebiga a souligné, dans ce sens, que «les crimes perpétrés par l’occupant français contre les Algériennes sont consignés dans de nombreuses études spécialisées se référant aux documents d’archives, qui témoignent de la violation des engagements énoncés dans le Droit international humanitaire».
Ce dernier a également rappelé «les propos du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune qui avait affirmé que la femme algérienne a donné durant la glorieuse guerre de libération, un exemple de bravoure et de courage». De son côté, la professeure de communication à l’université «Morsli Abdellah» de Tipasa, Mme Meriem Dorban a évoqué «le rôle actuel de la femme algérienne», soulignant que «les acquis constitutionnels lui ont permis d’assumer des postes de responsabilité, renforçant ainsi sa contribution à la construction de l’Algérie nouvelle victorieuse».
La professeure a appelé, dans ce contexte, à «poursuivre son soutien à tous les niveaux et à promouvoir ses capacités et l’accompagner dans la réalisation de projets, en vue d’un développement global et durable». Par ailleurs, l’intervenante a salué «les positions prises par la femme algérienne pour soutenir les causes légitimes, en particulier les causes palestinienne et sahraouie». Au terme de la conférence, le ministre des Moudjahidine et des Ayants-droit a rendu hommage à plusieurs moudjahidate et veuves de chouhada, ainsi que des cadres du secteur, a conclu le communiqué.
L. Zeggane