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Élimination des «zones d’ombre» à Ouargla : Santé, habitat et aménagement urbain, parmi les doléances des citoyens

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L’amélioration de la qualité des prestations de santé, l’éducation, l’habitat et l’aménagement urbain, figurent parmi les principales doléances soulevées par les citoyens en régions enclavées de la wilaya d’Ouargla.

Approchés par l’APS, des citoyens issus de différentes localités attendant davantage d’efforts de développement, à l’instar de Bour El-Haycha (Ouargla), Oglet-Larbâa (N’goussa), Aïn-Moussa (Sidi-Khouiled) ainsi que les localités de la daïra frontalière d’El-Borma ont saisi l’opportunité de visites de terrains des autorités de la wilaya pour exprimer des doléances relatives au développement de leur cadre de vie. En dépit des efforts consentis par l’Etat pour étendre la couverture sanitaire, plusieurs structures de santé de proximité souffrent encore d’un manque en équipements médicaux et en moyens logistiques, obligeant souvent les patients à parcourir de longues distances vers les hôpitaux situés dans les trois grandes agglomérations de la wilaya (Ouargla, Hassi-Messaoud et Touggourt) pour bénéficier d’une prise en charge médicale. Outre le manque d’effectif médical spécialisé et paramédical toujours réclamé par les citoyens, notamment les sages-femmes, d’autres insuffisances sont également relevées, comme la dégradation de certaines structures de santé. à titre d’exemple, la polyclinique d’El-Borma (400 km au sud-est d’Ouargla) est dépourvue d’équipements médicaux nécessaires, surtout l’absence d’un nombre suffisant d’ambulances médicalisées destinées à évacuer les malades le nécessitant vers le plus proche Etablissement public hospitalier, à savoir celui de Hassi-Messaoud situé à quelque 300 km. Concernant le secteur de l’éducation, les habitants de ces régions ont appelé à la réhabilitation des établissements éducatifs et au renforcement du transport scolaire. Ils ont, par ailleurs, saisi les autorités locales pour faire remarquer l’insuffisance de projets d’aménagement urbain, dont l’éclairage public et autres commodités au niveau de leurs quartiers où sont enregistrés souvent les nombres les plus élevés de piqûres de scorpions, en raison notamment de la «dégradation de l’environnement». Il s’agit, en outre, de lacunes enregistrées en matière d’attribution de quotas suffisants d’aides à l’habitat rural, la distribution et la qualité de l’eau potable, la rénovation du réseau d’assainissement, la dégradation des routes, et le manque de structures sportives et de loisirs. L’accélération de la réalisation des projets d’électrification des forages, le fonçage des puits d’irrigation et l’ouverture de pistes d’accès aux périmètres agricoles, sont aussi des doléances exposées aux autorités de la wilaya. Dans le cadre du suivi des projets de développement, une réunion de coordination a été organisée récemment au siège de la wilaya, en présence de l’ensemble des organismes concernés, dans le but de cerner les attentes des populations, à la lumières desquelles il sera soit procédé à un confortement des programmes actuels de développement, soit à un réajustement de la dynamique de développement, ciblant les zones d’ombre notamment, selon les services de la wilaya. Présidée par le wali Aboubaker Esseddik Boucetta, la rencontre a été une occasion de débattre, entre autres, des insuffisances enregistrées dans les régions enclavées, en plus de la nécessité de lancer et d’accélérer le rythme des opérations en cours d’exécution. Le but est également de prendre les mesures nécessaires pour assurer le suivi des travaux, en impliquant le citoyen dans le processus de développement local, à travers les comités de quartiers notamment, afin d’assurer l’examen de la situation sur le terrain de manière participative avec la population, ont précisé les services de la wilaya.

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