Jeudi après-midi, Alger sera le théâtre d’une élection déterminante pour le Comité olympique et sportif algérien (COA). Deux dames et deux messieurs seront élus pour représenter les athlètes au sein de l’Assemblée générale du COA, dans un processus visant à renforcer la voix des sportifs dans les décisions stratégiques.
L’Assemblée générale élective (AGE) du Comité olympique et sportif algérien (COA) se tiendra ce jeudi à 15h30, au siège de l’instance, à Ben Aknoun, sur les hauteurs de la capitale. Cet événement marque une étape importante pour la représentation des athlètes dans la gouvernance sportive nationale. Vingt-trois athlètes olympiques, parmi les plus éminents du pays, ont été invités à participer à ces élections.
Chez les messieurs, la liste des candidats comprend des noms prestigieux tels que Mohamed Ali Gouaned, Djamel Sedjati, Slimane Moula, Amine Bouanani, et Yasser Mohamed Tahar Triki, entre autres. Ces sportifs se sont illustrés dans diverses disciplines et sont porteurs des espoirs du sport algérien sur la scène internationale.
Du côté des dames, cinq athlètes de haut niveau sont en lice : Amina Bettiche, Souad Aït Salem, Loubna Benhadja, Kenza Dahmnai, et Zahara Tatar. Ces femmes, figures emblématiques du sport féminin en Algérie, incarnent la détermination et l’excellence dans leurs disciplines respectives.
Une élection stratégique
L’élection de ces quatre athlètes (deux hommes et deux femmes) vise à leur permettre d’intégrer l’Assemblée générale du COA. Cette initiative répond à un besoin croissant de rapprocher les décideurs du quotidien des sportifs, en leur offrant une tribune pour faire entendre leurs préoccupations et propositions. En parallèle, deux autres assemblées générales électives se tiendront ce même jour au siège du COA. La première concernera les médecins des fédérations olympiques, tandis que la seconde s’adressera aux journalistes spécialisés dans le domaine sportif. Ces démarches s’inscrivent dans une dynamique de diversification des profils impliqués dans la gouvernance olympique algérienne.
Alors que le pays se prépare à des échéances sportives internationales importantes, notamment les Jeux olympiques de Paris 2024, cette élection revêt une importance particulière. Elle pourrait marquer un tournant dans la structuration du sport national, en intégrant davantage la voix des acteurs de terrain dans les processus décisionnels.
Ces élections pourraient poser les bases d’une gouvernance plus inclusive et participative au sein du COA. Reste à savoir si elles répondront aux attentes des athlètes et contribueront à un véritable renouveau du sport algérien.
M. A. T.
