Après plus de 15 jours de repos, les élèves des trois paliers éducatifs reprennent demain les cours, marquant ainsi le début du deuxième trimestre de l’année scolaire 2024/2025. La pause hivernale scolaire a donc pris fin, et c’est parti pour un second trimestre où il faudra doubler d’efforts pour les élèves n’ayant pas obtenus des résultats satisfaisants, et maintenir le cap pour ceux qui ont réussi à avoir de bonnes notes. Les élèves en classes d’examens, notamment ceux de terminal, sont aussi appelés à rester concentrés et de poursuivre les cours de manière régulière, et de ne surtout pas déserter l’école sous prétexte que les moyennes trimestrielles ne sont pas comptabilisées lors du BAC. De ce qui est des résultats scolaires des élèves lors du premier trimestre, dans les différents cycles d’enseignement, ceux-ci ont varié selon les matières, mais aussi les régions. Le syndicat autonome des enseignants du primaire, a qualifiés de « bons » dans les écoles des zones urbaines et de « mauvais » dans les zones reculées, où les conditions de scolarisation sont difficiles. Les représentants des enseignants des différents cycles éducatifs ont pour leur part constaté des problèmes chez les élèves en langue arabe, dont le niveau continue de baisser considérablement par rapport à l’anglais, qui a affiché d’excellents résultats, notamment en quatrième et cinquième années du primaire. Le représentant du syndicat (Cnapeste), Messaoud Boudiba, a affirmé que les rapports recueillis par l’organisation auprès des établissements éducatifs dans les différents cycles ont révélé que les résultats « ne sont pas à la hauteur des attentes et sont inférieurs à ceux enregistrés au même trimestre de l’année scolaire précédente ». Il est important de relever, par ailleurs, que ce second trimestre débute sur une note plutôt positive pour les enseignants et tout le personnel éducatif après l’approbation en Conseil des ministres du nouveau statut du secteur. Les enseignants pourront profiter de nouvelles classifications entraînant des augmentations salariales, ce qui les motivera, certainement, à améliorer leur rendement avec les élèves.
A. N.
