La Coordination nationale des enseignants contractuels et vacataires, affiliée au Conseil des lycées d’Alger (CLA), a décidé de monter au créneau en organisant, mardi 21 avril, une journée de contestation devant l’annexe du ministère de l’Éducation nationale à Ruisseau. Le calme ayant régné ces derniers jours au sein du secteur de l’éducation nationale serait prêt à se rompre. Après les corps communs de l’éducation qui ont annoncé un mouvement de grève à partir du 27 avril, c’est au tour des enseignants vacataires de hausser le ton. Dans un communiqué rendu public, la Coordination annonce, en effet, l’organisation, mardi prochain, d’un rassemblement devant l’annexe du ministère de l’Éducation, à partir de 13 heures. L’action sera suivie de rassemblements devant les directions de wilaya au niveau du territoire national. Dans le même document, les contestataires exigent, comme principale revendication, leur intégration avant de recourir aux recrutements ou de faire appel à de nouveaux enseignants, sachant que les enseignants contractuels ont déjà acquis de l’expérience leur permettant ainsi d’être intégrés. Ils revendiquent également le paiement de leur dû, régulièrement, sans aucun retard ni manque. La Coordination a à ce propos tenu la tutelle pour responsable au cas de manipulation, d’abus ou de marginalisation de cette catégorie d’enseignants. En outre, la tutelle est appelée à se retourner vers ces enseignants pour l’amélioration de leur conditions socioprofessionnelles et pédagogiques, mettre fin à la politique de «bricolage», en arrêtant l’exploitation de ces derniers à travers des «pseudo» contrats de travail. La Coordination appelle enfin à l’application de la prime de rendement au profit de cette catégorie d’enseignants. Pour ce qui est de la principale raison poussant ces enseignants à la contestation, la même Coordination explique que c’est dû au ras-le-bol accumulé depuis plusieurs années. «Les enseignants vacataires et contractuels sont les victimes de ce systeme éducatif», estime la Coordination qui accuse la tutelle de vouloir bafouer leurs droits les plus absolus, en les privant même de leurs salaires mérités. À ce propos, le Syndicat dénonce toute forme d’exploitation et menace de recourir à d’autres méthodes de protestation, si les autorités continuent dans la même politique. À rappeler, par ailleurs, que les corps communs de l’éducation prévoient de débrayer les 27, 28, et 29 de ce mois en cours. Regroupant les gardiens, les laborantins ou encore les adjoints de l’éducation, les corps communs expriment leur refus à la nouvelle instruction recommandant aux directeurs des établissements scolaires de réduire le nombre des effectifs de 40, voire de 50%. Ceci a provoqué une surcharge de travail pour les travailleurs maintenus, contraints d’effectuer plus de 60 heures par semaine, au lieu de 40 réglementaires. Se considérant les parents pauvres du secteur, ces derniers déplorent le fait de subir de plein fouet les répercussions de la crise économique due à la chute brutale des prix du pétrole. Il convient de souligner, enfin, que la tutelle est une fois de plus confrontée à la grogne de ses partenaires sociaux. Ayant difficilement pu mettre fin à la grève de l’Intersyndicale puis à celle du Cnapest, le ministère de l’Éducation doit trouver une solution urgente au problème des corps communs, et celui des enseignants vacataires, sachant que l’année scolaire touche presque à sa fin.
Ania Naït Chalal
on pas le droit même pas un poste de travail malgré on souffert dans notre pays, la question qui se pose : pourquoi on passe le concours? quelle l’utilité de ce dernier? tant que nous sommes expérimenté ? on déjà travaillé avec la moité de salaire? pourquoi cette exploitation? ou bien cette colonisation??? je crois nous sommes pas des Algériens
Inadmissible des vacataires ingénieur d état qui on intégré pas malgré que ils soient en poste avec de l ancienneté avec un salaire de 20.000da qui est paye au bout d une année! Mais la ministre veut faire un concours pour recruter les pistonnée et non compétents et n ayant jamais active dans l enseignement.c est la hogra et l injustice .
Les enseignants vacataires diplômes des grandes écoles et universités devront tous ensemble défendre leur droits.les médias aussi sont complices pourquoi ils ne parlent pas de cette catégorie pourtant ils représentent la moitié des effectifs de l éducation.
Correctif
Bien lire qui n ont pas été intégré.
Lire les pistonnés et non les pistonnée.