Le Gouvernement américain a donné son agrément à la nomination de Sabri Boukadoum, en qualité d’ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République algérienne démocratique et populaire auprès des Etats-Unis d’Amérique, indique hier, un communiqué du ministère des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger. Le retour de Sabri Boukadoum aux affaires, pour diriger de surcroît l’ambassade d’Algérie aux États-Unis, intervient dans un contexte mondial miné par le conflit aux Proche-Orient depuis le début, le 7 octobre, de l’agression sioniste contre la Palestine. Sa nomination à ce poste sensible intervient également à quelques mois de l’entame du mandat de l’Algérie en tant que membre non-permanent du Conseil de sécurité des Nations-unies (1er janvier 2024- 31 décembre 2025).
Diplomate au long cours, Sabri Boukadoum, âgé de 65 ans, a dirigé le portefeuille des Affaires étrangères du 2 avril 2019 au 7 juillet 2021. En 2019, il a assuré l’intérim du Premier ministère pendant une dizaine de jours après la démission de Noureddine Bedoui. Le 13 juin 2016, il est élu président de la Première commission -Désarmement et sécurité internationale- à l’Assemblée générale de l’ONU. De 2013 à 2019, il était Représentant permanent de l’Algérie aux Nations unies alors qu’il était Directeur Amérique au ministère des Affaires étrangères entre 2009 et 2013. Ambassadeur au Portugal (2005 – 2009), Sabri Boukadoum a occupé le poste de Chef du protocole au MAE de 2001 – 2005, alors qu’entre 1996 et 2001 il était ambassadeur en Côte d’Ivoire. Le nouvel ambassadeur d’Algérie aux États-Unis avait également occupé plusieurs autres postes aux Affaires étrangères. Directeur des Affaires politiques entre 1993 et 1996, Sous-directeur des affaires politiques, des Nations et du désarmement (1992-1993), Conseiller à la mission permanente de l’Algérie auprès de l’ONU à New York (1988 – 1992) et Premier secrétaire de l’Ambassade d’Algérie en Hongrie (1987 – 1988)
Farid Guellil
