Les services de la Police aux frontières (PAF) de l’aéroport international d’Alger Houari-Boumediene, en coordination avec les services des Douanes, ont démantelé un réseau criminel international organisé dirigé par des ressortissants africains, et ont saisi 8.913 boîtes de médicaments destinées à la contrebande, indique, lundi, un communiqué de la Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN). « Les services de la PAF de l’aéroport international d’Alger Houari-Boumediene, en coordination avec les services des Douanes, ont interpellé récemment une ressortissante africaine qui s’apprêtait à voyager à bord d’un avion à destination de l’aéroport de Douala (Cameroun), et tentait de faire passer clandestinement 1.312 boîtes de médicaments destinés au traitement de maladies chroniques, en les dissimulant dans ses bagages », précise le communiqué. L’ouverture d’une enquête judiciaire par la brigade de police judiciaire compétente, sous la supervision du parquet territorialement compétent, a permis de démanteler un réseau criminel spécialisé dans la contrebande internationale de médicaments, composé de sept individus, dont cinq de différentes nationalités africaines et deux en situation irrégulière sur le territoire national, ajoute-t-on de même source. Les investigations ont également révélé l’implication du réseau dans d’autres activités criminelles, notamment la falsification de monnaie, l’escroquerie, ainsi que la pratique de la sorcellerie. La perquisition du domicile de l’un des mis en cause a permis de saisir un total de 8.913 boites de médicaments destinés au traitement des maladies chroniques. L’opération a également permis la saisie de faux billets de 2.000 DA, des produits et des talismans utilisés dans la sorcellerie, ainsi qu’une somme dépassant 41 millions de centimes issue des revenus d’activités criminelles, outre douze billets en monnaie nationale de 2.000 DA et deux billets en devises de 100 euros recouverts de substances inconnues, utilisées à des fins d’escroquerie. Les mis en cause ont été présentés devant le procureur de la République près le tribunal de Dar El Beida, conclut le communiqué.
Secousse tellurique de 3,7 dans la wilaya de M’Sila
Une secousse d’une magnitude de 3,7 degrés sur l’échelle ouverte de Richter a été enregistrée mardi à 00h01 dans la wilaya de Msila, indique un communiqué du Centre de recherche en astronomie, astrophysique et géophysique. L’épicentre de la secousse a été localisé à 18 km au sud-est de Bir Fouda, dans la même wilaya.
39 morts et 1549 blessés sur les routes en une semaine
Trente-neuf (39) personnes sont décédées et 1549 autres ont été blessées dans 1264 accidents de la route, survenus du 18 au 24 mai à travers le pays, indique mardi un bilan hebdomadaire de la Protection civile. Le bilan le plus lourd a été enregistré dans la wilaya de M’Sila avec »cinq (05) décès et 46 blessés, suite à 33 accidents de la circulation de la route », précise la même source. Par ailleurs, les unités de la Protection civile sont intervenues pour l’extinction de « 760 incendies urbains, industriels et autres, dont les plus importants ont été enregistrés dans les wilayas d’Alger (54 incendies), Annaba (38) et Mostaganem (36) ».
Le choléra a fait au moins 172 morts en une semaine au Soudan
Au moins 172 décès liés au choléra ont été enregistrés en une semaine au Soudan, a annoncé mardi le ministère de la Santé dans un communiqué. « Le Centre fédéral des opérations d’urgence au Soudan a signalé une forte recrudescence du choléra, avec 2.729 cas et 172 décès enregistrés en une semaine », l’Etat de Khartoum concentrant à lui seul 90% des nouvelles infections, selon ce communiqué. Le ministre soudanais de la Santé, Haitham Mohamed Ibrahim, a déploré récemment une « flambée » des cas de choléra dans la capitale Khartoum. Dans un communiqué, M. Ibrahim a indiqué que la récente augmentation des cas de choléra a atteint en moyenne entre 600 et 700 personnes par semaine au cours des quatre dernières semaines. Il a attribué cette épidémie à la détérioration des conditions environnementales et à l’accès limité à l’eau potable sûre, accentuée par le nombre croissant de résidents qui retournent dans la région après la libération de l’Etat de Khartoum. En conflit opposant l’armée gouvernementale aux Forces de soutien rapide (FSR) depuis avril 2023, le Soudan vit l’une des pires crises humanitaires connues jusqu’ici, favorisant la propagation de toutes sortes d’épidémies.
Liverpool : une voiture fonce sur la foule fêtant la victoire du club de foot de la ville, 27 blessés
Vingt-sept personnes ont été hospitalisées, dont deux dans un état grave, après qu’une voiture a foncé lundi soir à Liverpool sur la foule qui célébrait la victoire du club de foot Liverpool FC en Premier League. Parmi les blessés hospitalisés, quatre sont des enfants, ont indiqué lors d’une conférence de presse les services de secours Northwest ambulance service. Un enfant est dans un état grave. Une vingtaine d’autres blessés ont été soignés sur place. Avant que tout bascule, vers 18H00 (17H00 GMT), « ce fut une journée joyeuse à Liverpool, avec des centaines de milliers de personnes dans les rues pour célébrer la parade de la victoire du Liverpool Football Club », a souligné Jenny Sims, de la Merseyside police. Des images circulant sur les réseaux sociaux montrent une voiture sombre foncer sur une foule compacte et percuter plusieurs personnes. On y voit des gens projetés sur les côtés et sur le capot du véhicule, puis des dizaines de personnes s’en prendre à la voiture, probablement pour la stopper ou arrêter le conducteur. Plus tôt dans la soirée, le Premier ministre Keir Starmer a évoqué des scènes « épouvantables » à Liverpool. « Mes pensées vont à tous ceux qui sont blessés ou affectés », a-t-il ajouté, en parlant d’un événement « choquant ». Les supporters de foot à Liverpool ont déjà connu un drame, qui continue de marquer la ville portuaire. En 1989, 97 supporters du club étaient morts dans une bousculade lors d’un match dans le stade de Hillsborough à Sheffield. Plus de 760 personnes ont également été blessées dans cette catastrophe, la plus meurtrière de l’histoire du sport britannique.
Turquie : découverte d’un pain vieux de 5000 ans
Un pain vieux de 5.000 ans a été découvert par des archéologues en Turquie où il est désormais reproduit, nourrissant l’intérêt pour la culture de blés anciens plus adaptés à la sécheresse.
« Il s’agit du pain levé et cuit le plus ancien mis au jour lors d’une fouille, qui a pu en grande partie préserver sa forme », affirme Murat Türkteki, archéologue et directeur des fouilles de Küllüoba, à 35 km de la ville d’Eskisehir (centre). « Le pain est une trouvaille rare lors d’une fouille. Généralement, on ne retrouve que des miettes. Mais ici, il a pu être préservé car il avait été brûlé et enterré », explique-t-il, évoquant cette découverte rendue publique la semaine dernière. Rond et plat comme une galette, de 12 cm de diamètre, le pain de Küllüoba a été découvert en septembre 2024, carbonisé et enterré sous le seuil d’une habitation construite à l’âge du bronze, aux alentours de 3.300 av. J.-C. Un morceau avait été arraché, avant que le pain ne soit brûlé puis enterré lors de la construction de l’habitation. « Cela nous fait penser à un rituel d’abondance », glisse M. Türkteki.
En l’absence de trace écrite, la civilisation anatolienne de Küllüoba demeure en grande partie mystérieuse, comme les habitudes de ses habitants d’enterrer leurs maisons avant de partir s’installer ailleurs ou de construire de nouvelles habitations sur les anciennes structures, formant ainsi des monticules. À l’âge de bronze, les Hatti, un peuple d’Anatolie qui a précédé les Hittites, vivaient dans la région d’Eskisehir. « Küllüoba était une agglomération urbaine de taille moyenne où l’on trouvait des activités commerciales, de l’artisanat, de l’agriculture, de l’exploitation minière. Il existait clairement un certain ordre familial et social », explique l’archéologue Deniz Sari. Des analyses ont démontré que le pain a été fabriqué avec de la farine grossièrement moulue d’amidonnier, une variété de blé ancien et des graines de lentille, la feuille d’une plante encore indéterminée ayant servi de levure. Le pain carbonisé est exposé depuis mercredi au musée archéologique d’Eskisehir.