Le ministre de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire, Brahim Merad, a annoncé, hier, la création du réseau algérien pour la transparence avec, en prime, le lancement de la plateforme numérique dédiée à ce réseau. À cette occasion, il a souligné que le phénomène de la corruption est devenu l’obstacle le plus important qui perturbe le bon déroulement du processus des réformes profondes initiées par les pouvoirs publics. Le ministre a en outre salué le niveau important atteint par notre société, qui a, selon lui, fait preuve, à plusieurs reprises, de son sens du patriotisme en donnant la priorité aux biens publics et en se tenant aux côtés de l’État et de ses institutions. Merad a assuré que l’État ne ménagera aucun effort dans la lutte contre la corruption et la condamnation de quiconque oserait porter atteintes aux droits des citoyens ou aux biens publics. Le ministre de l’Intérieur a ajouté, dans ce sens, qu’il est devenu plus que jamais nécessaire de redoubler d’efforts par les acteurs pour faire face à ce phénomène et ce en travaillant dans un cadre commun et coordonné. Le même responsable a expliqué que la création du réseau «Narakom » (on vous surveille, Ndlr) et sa mise en œuvre sont le résultat d’un effort conjoint entre le ministère de l’Intérieur et les hautes autorités afin d’assurer la transparence et prévenir la corruption.
D’autre part, le ministre est revenu sur les instructions qu’il a données aux walis pour lutter contre la corruption administrative et améliorer le service public. Il a précisé que ces instructions tournaient essentiellement autour de l’amélioration des mécanismes de contrôle des services administratifs, l’encouragement de la culture de signalement des dépassements, l’activation du système de vigilance juridique et de veiller enfin à ce que les préoccupations des citoyens soient traitées efficacement, périodiquement et rapidement.
Ania Nch.
