L’économie nationale continue à cumuler les bons points distribués par les institutions financières internationales et autres cabinet ou agences spécialisés dans l’analyse et le classement économiques.
Cette fois-ci, c’est la plateforme électronique spécialisée dans les analyses les classements économiques dans le continent africain, ’’The African Exponent’’, qui a placé l’Algérie en première position des pays les plus riches durant le début de l’année 2025. Ce site spécialisé a rapporté, lundi, que l’Algérie a enregistré la plus forte croissance annuelle du PIB (Produit intérieur brut) parmi les 10 premiers pays africains, avec une croissance de plus de 4,5 %. La même source a précisé que ces performances ont été réalisées grâce à des exportations énergétiques élevées, à de solides réserves de change et à des dépenses publiques dirigées par le gouvernement. C’est ainsi que début 2025, « l’Algérie demeure le pays le plus riche d’Afrique, avec un PIB impressionnant de 266,78 milliards de dollars, soit 9,47 % de la production économique totale du continent », lit-on dans ce rapport, précisant le « géant des hydrocarbures (l’Algérie, Ndlr) continue de bénéficier des prix mondiaux élevés du pétrole et du gaz, les hydrocarbures représentant près de 95 % des recettes d’exportation et 60 % des recettes publiques. »
Cette plateforme a ensuite expliqué les facteurs derrière les belles performances réalisées par l’Algérie, mettant notamment l’accent sur la diversification de l’économie nationale qui commence sérieusement à produire en dehors de la rente pétrolière. Contrairement aux décennies précédentes, « le gouvernement investit désormais massivement dans les secteurs non pétroliers », affirme cette source. Et de préciser que « d’importantes zones industrielles, des projets d’énergies renouvelables et des investissements technologiques s’inscrivent dans le plan national algérien visant à réduire sa dépendance au pétrole et au gaz. » Selon ce site spécialisé, l’Algérie a également développé ses échanges commerciaux avec l’Europe et la Chine, tout en renforçant ses liens au sein de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECA). Pas seulement, puisque, ajoute la même source, « avec des réserves de change dépassant les 90 milliards de dollars et une inflation maîtrisée, l’Algérie se positionne non seulement comme un État riche en ressources, mais aussi comme un pôle industriel et énergétique potentiel pour l’Afrique du Nord et au-delà. »
Par ailleurs, ce classement place l’Angola en deuxième position pour un pays qui « a également rebondi après des années de stagnation, grâce aux réformes soutenues par le FMI et à la flambée des prix du pétrole brut. », alors que le Cameroun ferme la marche du podium.
Farid Guellil
