Les présidents des groupes parlementaires se sont félicités, hier, des mesures prévues par le projet de loi de finances (PLF 2023), lesquelles visent à promouvoir l’économie nationale, encourager l’investissement et améliorer le niveau de vie des citoyens.
Intervenant lors d’une plénière présidée par Brahim Boughali, président du Parlement, et à laquelle ont assisté le ministre des Finances, Djamel Kassali, et nombre de ministres, les présidents des groupes parlementaires ont affirmé que les mesures prévues dans le PLF 2023 « renforcent le caractère social de l’État ». Dans ce contexte, le président du groupe parlementaire du Rassemblement national démocratique (RND), Mohamed Touil, a mis en valeur les mesures inscrites dans le texte du PLF, les qualifiant de « locomotive de la croissance économique et une étape supplémentaire vers la concrétisation des objectifs du plan d’action du gouvernement ». Par ailleurs, Touil a souligné « la nécessité d’encourager l’investissement pour relancer l’économie nationale ». Abordant la crise économique mondiale, le chef du bloc du RND a appelé à « Faire face aux aspects négatifs de la crise ukrainienne », en citant notamment « la levée du gel des projets d’investissement suspendu depuis la pandémie du Covid-19 ». De son côté, Fatah Boutbik, en sa qualité de président du groupe du Front El Moustakbal, a insisté sur l’importance de « Privilégier le pouvoir d’achat du citoyen ». Il a également appelé à « exploiter les compétences et les moyens existants dans le secteur de la santé, pour une meilleure prise en charge des malades ». Dans son intervention, Boutbik a mis en évidence la nécessité de « promouvoir un enseignement de qualité au niveau des universités et des centres de formation », et de « soutenir les porteurs de projets pour la relance du secteur touristique ». Tout en incitant le gouvernement à faire preuve de « vigilance dans l’amélioration des stratégies adoptées par les organisations financières et le contrôle financier », l’intervenant a aussi mis en avant » le rôle vital des investissements au niveau national ». Il appellera aussi à « la levée des entraves bureaucratiques et juridiques et la mise en place d’autres mécanismes d’impositions pour lutter contre l’évasion fiscale en modernisant l’administration fiscale ». À son tour, Saïd Benfici, président du groupe parlementaire du Mouvement El Bina, a salué les mesures fiscales introduites dans le texte, notamment en ce qui concerne « le système de retraite, les augmentations salariales, l’allègement fiscal et la promotion de l’investissement ». Pour ce dernier, « Propulser les exportations et la diminution des importations », permettront de réaliser « un équilibre budgétaire adéquat ». Le chef du groupe d’El-Bina El-Watani plaide entre autres pour « une économie qui mettra fin à la rente, à la réduction des disparités », appelant à « la révision des articles relatifs au soutien des agriculteurs pour mettre fin à la spéculation ». En termes de gestion budgétaire, Benfici estime que la réalisation d’un plan majeur de gestion budgétaire passera par le recrutement de « cadres compétents ». L’intervenant citera d’autres mesures vitales, à savoir « Protéger les droits des investisseurs contre toute forme de spéculation, éviter de pénaliser les producteurs nationaux contre des importations hâtives, améliorer les transports de marchandises, lutter contre la fuite des capitaux et contre l’inflation, ainsi que prendre les bonnes initiatives dans la gestion du foncier industriel et touristique »
Hamid Si Ahmed