Les députés de l’Assemblée populaire nationale (APN), ont salué, hier, l’intégration du nouveau système du permis de conduire à points. Selon eux, ce dispositif permettra de mieux évaluer les automobilistes, ainsi que de réduire le taux d’accidents de circulation, qui ne cesse d’augmenter. Dans le cadre de la première audition, dédiée au débat sur le projet du code de la circulation, au sein de l’Assemblée populaire nationale (APN), la totalité des députés ont applaudi l’initiative du gouvernement, à travers le ministère des Travaux publics et des Transports qui compte intégrer le système du permis de conduire à points. En effet, ce système permettra de mieux évaluer et contrôler les automobilistes en cas de dépassement. Dans ce contexte, le ministre des Travaux publics et des Transports, Boudjemaâ Talai, a indiqué que la mise en œuvre de ce dispositif constitue un nouvel acquis pour la sécurité routière en Algérie, vu qu’ainsi le taux des accidents finira, sans doute, par baisser. Selon lui, les automobilistes n’ayant pas respecter le code de circulation perdront, automatiquement, des points dans leurs permis de conduire, pour ensuite, être soumis à l’examen afin de les récupérer. De leur côté, les députés ont estimé que l’intégration du permis de conduire à points mettra un terme aux interventions de la part de certains responsables permettant aux automobilistes suspendus de récupérer leurs permis de conduire, dans les brefs délais. En revanche, certains députés ont soulevé des problèmes relatifs au secteur des travaux publics et des transports, à l’instar de la révision du système de formation de chauffeurs, notamment au niveau de la qualité et de la disposition des moyens nécessaires au sein des autos écoles. En outre, l’aménagement et l’amélioration de l’état de certaines routes, à travers l’installation des plaques de signalisation, ainsi que l’éclairage a été revendiqué, vu que la détérioration de l’état des routes représente 20% des facteurs provoquant des accidents de la circulation. Dans ce sens, les députés ont appelé à la réglementation de l’installation des ralentisseurs dans les différentes routes, ainsi que la réduction du nombre des barrages de la police et de la gendarmerie au niveau des entrées et des sorties des villes. Selon eux, l’abondance des barrages impacte négativement sur le psychique des conducteurs. Pour conclure, la question des embouteillages était au cœur du débat parlementaire, ce calvaire que vivent les automobilistes au quotidien, notamment à la wilaya d’Alger, est selon eux, du à l’ancienneté du réseau routier de la capitale. Pour cela, le renouvellement du réseau routier à été suggéré afin d’assurer une circulation confortable pour les automobilistes, au niveau d’Alger. Pour rappel, le ministre des Travaux publics et des Transports, Boudjemaâ Talai, a promis, lundi dernier, d’en finir avec les embouteillages, cela d’ici la mise en œuvre des extensions du métro d’Alger de la Place des Martyrs vers l’Aéroport international, Houari Boumediène, prévues pour l’an 2020 prochain. Par ailleurs, il a fait savoir que plus de 4000 morts ont été enregistrés, au cours de l’an 2016.
Salim Lariche