Alors que les pays atlantistes se trouvent à Davos en Suisse pour leur Forum, prétendu mondial, qui s’est ouvert lundi et se tiendra jusqu’au 19 janvier, l’attention des peuples libres reste fixée sur ce qui se passe à Ghaza et en Cisjordanie occupée et sur les massacres de civils palestiniens commis par l’entité sioniste.
Hier, selon les autorités sanitaires palestiniennes, le bilan de l’agression génocidaire sioniste contre la bande de Ghaza, depuis le 7 octobre dernier, s’est alourdi à 24.285 martyrs et au moins 61.154 personnes blessées et de nombreux autres toujours ensevelis sous les décombres. Dans la nuit de lundi, à elle seule, au moins 64 Palestiniens sont tombés en martyrs et des dizaines d’autres ont été blessés, à la suite de bombardements d’artillerie et de raids de l’aviation d’occupation qui ont touché plusieurs zones de Ghaza. Le nombre de Palestiniens arrêtés par les forces sionistes en Cisjordanie occupée, depuis le 7 octobre dernier, s’élève à environ 5 980, selon des organisations palestiniennes.
Appel du SG de l’ONU à un cessez-le-feu
À l’exception des Etats-Unis, de la Grande Bretagne, de l’Allemagne et les pays occidentaux de l’OTAN qui soutiennent l’entité sioniste par tous les moyens, en particulier les fournitures d’armes et le renseignement, mais aussi dans les instances onusiennes, le monde entier a pour priorité majeure, voire unique, l’arrêt des bombardements sionistes sur Ghaza, le retrait de l’armée sioniste et l’acheminement de l’aide humanitaire à la population palestinienne qui en a besoin. Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a appelé lundi, encore une fois, à un « cessez-le-feu humanitaire immédiat » dans la bande de Ghaza et « un accès humanitaire rapide, sûr, sans obstacle, étendu, et continu dans et à travers Ghaza ». L’ONU rappelle que sur les 2,4 millions d’habitants de Ghaza, 1,9 million ont dû quitter leurs foyers selon l’ONU et manquent de tout. Le froid qui s’est abattu sur la région complique encore leur survie au quotidien. La directrice générale adjointe d’Oxfam, Aleema Shivji a « condamné la violence et le ciblage des civils palestiniens ». Ignorant Davos, les regards sont tournés également vers La Haye où, après avoir examiné la plainte intentée par l’Afrique du Sud contre l’entité sioniste pour génocide à Ghaza, est attendue une décision rapide de la Cour internationale de Justice (CIJ) pour mettre fin à l’agression sioniste.
L’ordre mondial occidental s’écroule
La Turquie ne participe pas au Forum économique de Davos (Suisse), en raison de la position du forum en faveur de l’entité sioniste dans la guerre contre Ghaza. L’information a été donnée par Bloomberg et rapportée par Al Mayadeen. C’est une preuve supplémentaire que l’ordre mondial construit et dominé par ce que l’on appelle l’Occident collectif est en phase d’écroulement sous l’effet du Déluge d’Al Aqsa lancé, il y a plus de 100 jours, le 7 octobre 2023, par la résistance palestinienne. Fait central : la résistance palestinienne inflige des pertes sévères en hommes et en matériels à l’armée sioniste. Ce que l’on appelle l’axe de la résistance est de plus en plus impliquée sur le terrain aux côtés des Palestiniens. Fait significatif : le Yémen a isolé les Etats-Unis et la Grande Bretagne dont l’alliance agressive est fuie par les autres pays occidentaux, et dont les agressions militaires reçoivent systématiquement une riposte immédiate. Fait majeur : l’image d’Israël renvoyée par la CIJ ressemble à celle du régime nazi: une entité criminelle de guerre. C’est dans ces conditions de régression que se tient du 15 au 19 janvier, le Forum économique de Davos, prétendu mondial, et qui se présente déjà comme un vestige du passé.
A Davos, se retrouvent les plus grandes fortunes du monde dont Oxfam a dénoncé le doublement du patrimoine des cinq plus grandes d’entre elles depuis 2020. Sont présents aussi à Davos les va-t’en guerre américains et européens mis en échec en Ukraine, grâce à l’opération militaire spéciale russe dans ce pays, et en Palestine occupée, grâce au Déluge d’Al Aqsa lancé par la résistance palestinienne. Ces deux faits ont cumulé leurs effets pour accélérer les bouleversements dans le monde au profit des peuples libres et des partisans de la paix.
M’hamed Rebah