La dynamique nouvelle qui caractérise les relations de l’Algérie avec les pays africains, ainsi que « l’engagement de l’Algérie en faveur d’une politique énergétique basée sur les partenariats Sud-Sud », ont été soulignés à la faveur d’une rencontre du président du Comité de direction de l’Agence nationale pour la valorisation des ressources en hydrocarbures (Alnaft) et les membres du comité et une délégation de l’autorité tanzanienne de régulation du secteur pétrolier amont (Petroleum Upstream Regulatory Authority-PURA), qu’ils ont reçue dimanche.
Cette rencontre tenue en marge de la 4e édition de la Foire commerciale intra-africaine, dont Alnaft est un participant actif, en tant que sponsor officiel de cet événement continental majeur, s’inscrit dans le cadre du renforcement de la coopération énergétique, a indiqué Alnaft dans un communiqué. Elle a permis d’échanger sur les opportunités de coopération dans le domaine des hydrocarbures, le partage d’expériences en matière de régulation et de gestion des ressources, ainsi que le développement de partenariats mutuellement bénéfiques entre l’Algérie et la Tanzanie, a précisé la même source. À cette occasion, Alnaft a partagé avec la délégation tanzanienne son expérience dans l’organisation et la conduite des appels à concurrence dans le domaine de l’amont pétrolier et gazier, mettant en avant les mécanismes de transparence, de compétitivité et d’attractivité qui ont marqué « la réussite » du récent Algeria Bid Round 2024, selon le communiqué. Les deux parties ont salué la qualité des relations qui unissent les deux pays et ont réaffirmé « leur volonté commune de les hisser au niveau d’un partenariat fondé sur des projets concrets et des programmes de travail conjoints, à même de renforcer l’intégration économique et de promouvoir le développement durable en Afrique ».
Sonatrach signe des contrats de 60 milliards DA
Chez Sonatrach, au plan national, l’appui à l’outil national de production et la promotion du contenu local restent une préoccupation constante. Dans cet esprit, le Groupe Sonatrach a signé, hier, lundi à Alger, trois contrats avec plusieurs entreprises d’une valeur globale de 60 milliards de dinars, portant sur le développement des infrastructures de l’activité de transport par canalisation. La cérémonie de signature de ces contrats s’est déroulée au siège de la direction générale du Groupe, en présence du PDG de Sonatrach, Rachid Hachichi et des cadres dirigeants du Groupe. Il s’agit de l’entreprise Cosider canalisations, de l’Entreprise nationale de canalisations (ENAC), de la société algérienne « Maghreb Pipe Industries » et des entreprises « SARPI » et « GCB ». Au plan africain, parmi les soucis majeurs du Groupe Sonatrach figure le maintien de sa position centrale en tant qu' »acteur stratégique » dans le paysage énergétique. Il s’agit pour Sonatrach, à travers sa participation à l’IATF 2025, d’affirmer son engagement indéfectible à renforcer sa présence sur les marchés africains et à explorer les opportunités de coopération dans divers domaines énergétiques, y compris la transition énergétique et les énergies renouvelables. Les avantages de Sonatrach sont dans sa longue expertise de Sonatrach et son réseau relationnel solide qui font d’elle un modèle de coopération continentale. Le groupe Sonatrach explique que c’est ce qui lui permet de placer au cœur de ses stratégies l’établissement de partenariats à long terme, le transfert de connaissances, et le développement de projets énergétiques conjoints à même de renforcer la sécurité énergétique aux niveaux local et continental. Illustration de cette démarche : le protocole d’entente signé, hier, lundi, par Sonatrach avec la Compagnie nationale kényane de pétrole (NOC), en marge de l’IATF, pour l’approvisionnement du marché kényan en gaz de pétrole liquéfié (GPL) et en produits pétroliers, et la réalisation de projets conjoints dans le domaine de l’exploration et de la production d’hydrocarbures.
M’hamed Rebah
