Rien ne peut expliquer la campagne effrénée contre l’Algérie, notamment celle initiée suite aux prises de position de son représentant permanent à New York et membre non-permanent du Conseil de sécurité, Amar Bendjama, relatives à la situation prévalant à Ghaza. Ses interventions médiatiques ont également joué un rôle crucial dans la défense de la cause palestinienne. Les positions algériennes dérangent visiblement les partisans de l’entité sioniste, ainsi que certains détracteurs qui propagent leur venin contre leurs compatriotes, agissant en souteneurs pour une extrême droite française haineuse et nostalgique du passé colonial.
Des « orphelins du verbe », plumitifs à la solde des ennemis de leur pays, reviennent sans cesse à la charge dans l’espoir hypothétique de porter un coup à la stabilité de l’Algérie. Des agents, souvent affiliés à des officines spécialisées dans la désinformation et les campagnes de déstabilisation, se sont autoproclamés porte-paroles de la tendance la plus rétrograde de la France sous Macron. Récemment, l’un d’eux a de nouveau relayé les voix des factions les plus obscurantistes, inspirées par des figures comme Retailleau et Driencourt, et autres « algérophobes » se drapant sous l’étiquette illusoire du courant des « durs ».
Mohamed Sifaoui, anciennement connu sous le pseudonyme de « chiffoune » lorsqu’il débutait au journal L’Opinion, s’est rapidement improvisé « enquêteur » de presse, confondant souvent le travail d’agent avec celui de journaliste. De l’anti-islamisme à l’islamophobie, Sifaoui a franchi le pas, guidé par sa cupidité et sa soif de gain, quitte à user de la trahison la plus sordide. Rejoignant Ferhat Mehenni dans une obséquiosité totale envers le sionisme, il a cyniquement justifié le massacre des enfants de Ghaza comme de la « légitime défense ».
Farid Alilat, autre « orphelin du verbe », incarne parfaitement l’adage populaire kabyle selon lequel « celui qui ne détient pas du sens à donner est forcément un orphelin du verbe ».
À chacune de ses sorties médiatiques, notamment sur son profil Facebook, il s’entremêle les pinceaux et sombre dans la rhétorique d’un scribouillard en panne de sens. Ses récentes interventions sur le quotidien ultralibéral français Le Point et sur son propre profil Facebook en témoignent.
Il n’est plus un secret que Le Point, autrefois sérieux, traverse les pires moments de son histoire. Le journal s’est embarqué tête baissée dans une campagne xénophobe et islamophobe, initiée par Bruno Retailleau et ses acolytes d’extrême droite, sous la houlette d’un diplomate haineux, Xavier Driencourt. Pour ce faire, Le Point fait appel à des renégats se faisant passer pour des journalistes critiques et indépendants, qui versent leur venin contre leur pays et leurs compatriotes.
Kamel Daoud, le « Goncourt » de service, n’a pas laissé passer l’occasion pour avouer une trahison parfaite, qu’il a tenté de justifier dans un écrit dont le style étriqué trahit une conscience rongée. À cette cohorte de plumitifs biberonnés à la « Bolloré sphère », s’ajoutent des « farauds » du net, qui déversent chaque soir leurs invectives sur YouTube. Parmi eux, Anouar Malek, qui ne cesse de démontrer son assujettissement à la puissance coloniale la plus réactionnaire.
Grâce au financement du Makhzen et des cercles pro-israéliens, Anouar Malek a publié un livre diffamatoire à l’encontre d’un peuple en lutte pour son indépendance.
Sans apporter la moindre preuve, il construit une thèse complètement inventée selon laquelle le Polisario entretiendrait des liens avec l’Iran et que des cadres de la force d’El Qods auraient séjourné dans les camps des réfugiés sahraouis au sud de Tindouf. Pourtant, quelques jours avant, l’ex-conseiller à la sécurité nationale de Donald Trump, John Bolton, a affiché un soutien assumé au Front Polisario, en pleine déliquescence diplomatique, en martelant que le Polisario n’entretient aucune relation avec l’Iran. Pourtant, cette position vient de l’un des faucons les plus connus de l’administration républicaine américaine, qui s’est illustré par son intransigeance et ses positions peu amènes envers l’Iran,
À côté de ces relais du Makhzen et de l’extrême droite française, une autre chapelle de la trahison s’est manifestée récemment. Les membres de cette secte « isalmo-baathiste » ont montré un zèle inégalable dans leur défense d’un pseudo-historien qui a assimilé une dimension historique et essentielle de l’identité algérienne au sionisme, via une chaîne de télévision émettant d’un pays suppôt d’Israël et apôtre des « Accords d’Abraham ».
Tout est clair désormais : ces calomnies, ces infox, ces discours subversifs et cette propagande sordide, qu’elles proviennent de Paris, Rabat ou Dubaï, convergent vers un seul et même endroit : Tel Aviv.
Par Mokrane Hafsi, expert en sécurité informatique