Accueil ACTUALITÉ CONTRIBUTION/LE PEN, RETAILLEAU ET DRIENCOURT : Les pyromanes de l’extrême droite contre...

CONTRIBUTION/LE PEN, RETAILLEAU ET DRIENCOURT : Les pyromanes de l’extrême droite contre l’apaisement franco-algérien

0

Les critiques de l’extrême droite française, notamment celles de Marine Le Pen, Bruno Retailleau et Xavier Driencourt, contre l’apaisement des relations entre la France et l’Algérie, semblent être des tentatives délibérées de raviver les tensions pour des gains politiques. Leur approche ignore les efforts diplomatiques et les bénéfices potentiels d’une coopération renforcée entre les deux pays. Marine Le Pen, en utilisant des termes comme « submersion migratoire », joue sur les peurs et les préjugés pour mobiliser son électorat.
Cette rhétorique simpliste et alarmiste ne tient pas compte des nuances et des réalités complexes de l’immigration et des relations internationales. En manipulant les chiffres et en omettant des contextes importants, elle cherche à créer une image de crise là où des solutions diplomatiques sont en cours. Bruno Retailleau, de son côté, pose des conditions strictes et des délais serrés, ce qui peut être perçu comme une forme de chantage diplomatique. Cette attitude risque de compromettre les efforts de réconciliation et de coopération, en mettant une pression inutile sur les négociations en cours. Xavier Driencourt, ancien ambassadeur de France en Algérie, incarne une vision dépassée et rigide des relations diplomatiques. Ses déclarations récentes, où il affirme que Jean-Noël Barrot est « allé à Canossa » en se rendant à Alger, témoignent d’une attitude condescendante et peu constructive.
Driencourt semble plus intéressé par la perpétuation des tensions que par la recherche de solutions pragmatiques et bénéfiques pour les deux nations. En somme, ces figures politiques semblent plus intéressées par la polarisation et la division que par la recherche de solutions constructives.
Leur discours incendiaire et leur refus de reconnaître les progrès réalisés montrent une volonté de maintenir un climat de méfiance et de conflit, plutôt que de contribuer à un dialogue apaisé et productif.
Paris le 08 avril 2025 
Par Nasser Khabat 
Secrétaire Général du MOUDAF

Article précédentPOUR INFRACTION AUX RÈGLES PUBLICITAIRES : « Echorouk TV » sanctionnée par l’ANIRA
Article suivantFraude aux billets pour le Colisée de Rome : 20 millions d’euros d’amende