Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, procèdera, lundi prochain, à l’installation des membres du Conseil supérieur de la jeunesse, dont son président, Mustapha Hidaoui, a été déjà nommé par le chef de l’État.
Il est important de savoir que le Conseil supérieur de la jeunesse (CSJ) est un organe consultatif placé justement sous l’autorité du président de la République et qui lui adresse chaque année un rapport d’activités ainsi qu’un rapport d’évaluation de la mise en œuvre du plan national jeunesse. Le rapport est, également, adressé au Premier ministre ou au Chef du Gouvernement.
Le Conseil est officiellement mis sur pied suite à la publication au dernier numéro du Journal officiel du décret présidentiel n° 21-416 du 20 Rabie El-Aouel 1443 correspondant au 27 octobre 2021 fixant ses attributions, sa composition, son organisation et son fonctionnement. Cet organe consultatif est composé, selon l’article 7 du décret, de 348 membres élus en plus du président nommé par décret présidentiel (article 22) au titre de la représentation des jeunes des wilayas, à parité homme-femme pour un mandat de quatre années comme le stipule à cet effet l’article 13.
Par ailleurs, l’article 5 stipule que le Conseil formule des avis, des recommandations et des propositions au sujet des questions relatives aux besoins de la jeunesse ainsi qu’à son épanouissement dans les domaines économique, social, culturel et sportif. Il contribue, également, à la promotion, au sein de la jeunesse, des valeurs nationales, de la conscience patriotique, de l’esprit civique et de la solidarité sociale.
Cet organe consultatif doit, également, dans le cadre de ses attributions, participer à la conception, au suivi et à l’évaluation du plan national jeunesse ainsi que des politiques, des stratégies, des programmes et des dispositifs publics relatifs à la jeunesse, de favoriser l’esprit de citoyenneté, le volontariat, l’engagement des jeunes vis-à-vis de la société, d’inculquer aux jeunes la culture démocratique et d’appuyer leurs capacités pour l’accès aux responsabilités.
S. Oub