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CONSEIL DE PAIX ET DE SÉCURITÉ DE L’UA : Le « processus d’Oran » adopté

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L’adoption, comme acte, par le Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine, du « Processus d’Oran » prônant  des solutions africaines aux problèmes africains, est à porter au crédit de l’Algérie qui confirme ainsi son leadership dans ce domaine.    

Selon un communiqué de cet organe central de l’UA, le Conseil de paix et de sécurité (CPS) a examiné, mercredi dernier, lors de sa 1259e  réunion, les conclusions du 11e  Séminaire de haut niveau sur la paix et la sécurité en Afrique, tenu les 1er  et 2 décembre 2024, à Oran. A l’issue de sa réunion, le CPS a rendu public un communiqué dans lequel il a fait part des résolutions sanctionnant ses travaux. Ainsi, après avoir rappelé les conclusions de tous les précédents séminaires de haut niveau sur la paix et la sécurité en Afrique et les déclarations et décisions connexes, le CPS a affirmé sa détermination à  «  renforcer sans cesse les capacités des membres africains (A3) du Conseil de sécurité des Nations Unies (CSNU) en vue d’amplifier la voix de l’Afrique et d’accroître l’efficacité des A3 Plus dans la formulation, la défense et la promotion des positions et intérêts communs de l’Afrique au sein du CSNU » ; et déclare en conséquence, avoir « adopté les conclusions du 11e Séminaire de haut niveau sur la paix et la sécurité en Afrique ». 

Dans le même contexte, le CPS a tenu à féliciter  « le Gouvernement de la République algérienne démocratique et populaire d’avoir organisé gracieusement le 11e Séminaire de haut niveau en collaboration avec la Commission de l’Union africaine et l’Institut des Nations unies pour la formation et la recherche (UNITAR) » ; « le membre sortant des A3 Plus, à savoir la République du Mozambique, pour sa contribution exemplaire pendant son mandat au Conseil de sécurité des Nations unies » et « la République fédérale de Somalie pour son élection en qualité de membre non-permanent du CSNU ». Le CPS a, en outre, exprimé « l’espoir de l’Afrique quant à son engagement sans faille à défendre les positions et les intérêts africains communs au sein du Conseil de sécurité des Nations unies ». Egalement, cette instance de l’UA a tenu à « encourager les A3 Plus nouvellement configurés, à savoir l’Algérie, la Sierra Leone, la Somalie et la Guyane, à maintenir la cohésion et la dynamique actuelle, à préserver les acquis enregistrés jusque-là et à continuer à renforcer leur unité et leur coordination, en vue d’amplifier et de porter plus efficacement la voix de l’Afrique sur les questions de paix et de sécurité qui intéressent et préoccupent le continent et ce, dans le cadre du processus de prise de décision du Conseil de sécurité des Nations unies ». 

Enfin, le communiqué du CPS « demande » à la Commission de l’UA de « prendre toutes les mesures nécessaires pour faciliter la mise en œuvre effective des conclusions du 11e Séminaire de haut niveau sur la paix et la sécurité en Afrique ; et décide de demeurer saisi de la question. »

Farid Guellil

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