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CONFÉRENCE NATIONALE DES FORCES DU CHANGEMENT : Des membres de la société civile assistent en observateurs

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Alors que des partis politiques, tels que le FFS, le RCD, le PT, le MDS… et la LADDH, notamment ceux qui composent le pôle de l’Alternative démocratique, ont carrément décidé de boycotter la conférence nationale «des forces du changement» prévue aujourd’hui, des membres du collectif de la société civile prévoient d’y assister mais en tant qu’observateurs seulement, sans prendre part ni s’engager à aucune des propositions qui seront probablement émises lors de ce rendez-vous.
En effet, alors que des rumeurs couraient sur un probable retrait d’une bonne partie des représentants de la société civile à cette conférence nationale, une dizaine de syndicats et d’associations membres de ce collectif ont affirmé vouloir quand même assister à cette rencontre prévue aujourd’hui à Aïn El Benian à Alger mais en tant qu’observateurs seulement. Le reste du collectif de la société civile ou du moins la majorité, se dit de son côté «ne  pas être prêt à cautionner une démarche qui ne pose pas comme préalable le départ total de tous les symboles du régime et la prise immédiate de mesures d’apaisement telles que la levée du siège d’Alger les vendredis, la libération inconditionnelle des détenus, l’ouverture des médias publics et la cessation de la politique de dénigrement à l’encontre des figures de proue de la révolution citoyenne». C’est le cas du Syndicat national des travailleurs de l’Éducation et de la formation. Interrogé sur cette question, le secrétaire général du SATEF, Boualem Amoura, a affirmé que le Forum de la société civile a donné le feu vert à ses membres d’y participer afin d’exposer leurs plateformes, mais en ce qui le concerne, a-t-il souligné, il refuse toute initiative ou dialogue en ce moment que ça soit avec le pouvoir ou entre les acteurs de la scène politique et nationale. Selon lui, «il n’est pas possible de proposer une alternative de sortie de crise, pour ce pouvoir qui garde encore des prisonniers d’opinion». Pour Boualem Amoura, il est inacceptable de participer dans n’importe quelle alternative dans un climat délétère et de terreur, car a-t-il souligné, la libération des détenus politiques et d’opinion est un préalable indiscutable.
Ania N. Ch

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