La Tunisie a condamné avec la plus grande fermeté l’agression sioniste lâche contre la République islamique d’Iran, vendredi à l’aube, ainsi que l’atteinte flagrante à sa souveraineté et à sa sécurité, en violation criante de la Charte onusienne et des conventions internationales.
«Cet acte sape les fondements de la sécurité, de la paix et de la stabilité, non seulement dans la région, mais dans le monde entier », lit-on dans un communiqué du ministère des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger. La Tunisie considère que l’agression brutale contre l’Iran constitue un nouveau chapitre dans la série de crimes et d’attaques répétés et continus perpétrés par l’ennemi sioniste, et une preuve de plus de son attachement à poursuivre sa politique hostile. Par ailleurs, la Tunisie réaffirme sa solidarité avec le peuple iranien frère dans cette phase délicate et réitère son appel à la communauté internationale, en particulier au Conseil de sécurité, pour qu’il intervienne immédiatement afin de mettre fin aux agressions sionistes et à l’impunité.
L’Irak condamne la violation de son espace aérien
De son côté, l’Irak a déposé vendredi une plainte auprès du Conseil de sécurité de l’ONU condamnant « la violation » de son espace aérien par l’entité sioniste et « son utilisation pour mener des attaques militaires » contre l’Iran. « Ces pratiques constituent une violation flagrante de la souveraineté de l’Irak » fustige un communiqué du ministère des Affaires étrangères à Bagdad, appelant « le Conseil de sécurité à prendre ses responsabilités » et à agir pour « empêcher la répétition de telles violations ». Le gouvernement irakien a déjà dénoncé l’agression menée par l’entité sioniste contre l’Iran, y voyant une « menace pour la sécurité et la paix internationales ».
La Turquie appelle à mettre fin au « banditisme » de l’entité sioniste
Le président turc Recep Tayyip Erdogan a averti, pour sa part, que l’entité sioniste cherchait à entraîner le monde dans un « désastre » après ses frappes contre des positions civiles et militaires en Iran, exhortant la communauté internationale à mettre fin au « banditisme » de l’entité sioniste. Les attaques de l’entité sioniste « contre notre voisin, l’Iran, sont une provocation évidente qui ne tient pas compte du droit international », a-t-il déclaré sur les réseaux sociaux. Suite aux attaques sionistes massives sur le sol iranien, le Conseil de sécurité de l’ONU devait se réunir en urgence vendredi, avait annoncé la mission du Guyana qui préside le Conseil en juin. Cette annonce intervient après que la délégation permanente de l’Iran auprès des Nations-Unies a appelé le Conseil de sécurité de l’ONU à tenir une séance en urgence pour examiner la situation en Iran.
Pékin condamne la « violation de la souveraineté » de l’Iran
Le représentant permanent de la Chine auprès des Nations unies, Fu Cong, a souligné que son pays condamne les actions (de l’entité sioniste), qui violent la souveraineté, la sécurité et l’intégrité territoriale de l’Iran. Le diplomate chinois qui s’est exprimé lors d’une réunion d’urgence du Conseil de sécurité de l’ONU sur la situation en Iran a fait savoir que « la Chine s’oppose à l’intensification des tensions et à l’extension des conflits et s’inquiète vivement des conséquences potentiellement graves des opérations (sionistes) ». Selon lui « l’escalade brutale dans la région ne sert les intérêts de personne ». Et de poursuivre: « Nous demandons instamment à (l’entité sioniste) de cesser immédiatement tout aventurisme militaire et d’éviter toute nouvelle escalade des tensions ». Pékin appelle toutes les parties concernées à « respecter la Charte des Nations unies et le droit international, à résoudre les différends par des moyens politiques et diplomatiques, et à maintenir conjointement la paix et la stabilité dans la région », a ajouté le diplomate. Par ailleurs, « la Chine s’inquiète de l’impact négatif potentiel des développements actuels sur les négociations diplomatiques concernant le dossier nucléaire iranien », a-t-il indiqué. Dans ce contexte, Fu a noté que son pays s’est toujours engagé à « résoudre pacifiquement la question nucléaire iranienne par le dialogue et la négociation » et qu’elle s’ « oppose à l’usage de la force, aux sanctions unilatérales illégales et aux attaques armées contre les sites nucléaires à des fins pacifiques ».
Le Pakistan solidaire avec l’Iran
Le Pakistan a « fermement condamné » vendredi les frappes israéliennes ayant tué commandants militaires et experts nucléaires en Iran, se disant « solidaire » avec son voisin. Dénonçant des attaques « sans justification » et en « violation du droit international », le ministre des Affaires étrangères Ishaq Dar s’est dit sur X « solidaire du gouvernement et du peuple iranien ». Ces attaques « portent atteinte à la stabilité de la région », où Israël est déjà engagé depuis 20 mois dans la guerre à Ghaza et frappe régulièrement le Yémen, le Liban ou la Syrie, a poursuivi M. Dar, dont le pays ne reconnaît pas Israël.
L’Afrique du Sud profondément préoccupé
L’Afrique du Sud a condamné les attaques sionistes contre l’Iran, appelant à une intensification des efforts diplomatiques pour désamorcer les tensions au Moyen-Orient. Les informations faisant état de victimes civiles, ainsi que de militaires, sont extrêmement préoccupantes », a déclaré le Département des relations internationales et de la coopération (DIRCO) dans un communiqué publié vendredi soir. « Ces actions soulèvent de graves préoccupations au regard du droit international, notamment des principes de souveraineté, d’intégrité territoriale et de protection des civils consacrés par la Charte des Nations Unies et le droit international humanitaire », a-t-il déclaré.
La Russie pointe du doigt l’entité sioniste et ses alliés
La responsabilité des frappes israéliennes sur le territoire iranien incombe non seulement à l’entité sioniste, mais aussi à ses alliés les plus proches, les pays occidentaux, qui « ont tout fait en vue de jeter de l’huile sur le feu et alimenter l’escalade », a déclaré le représentant permanent de la Russie à l’ONU, Vassili Nebenzia, lors d’une réunion d’urgence du Conseil de sécurité de l’ONU sur la situation autour du conflit irano-israélien. Les tensions qu’ils ont artificiellement créées sur la scène internationale n’ont fait qu’inciter l’entité sioniste à prendre des mesures radicales, lui donnant un sentiment de permissivité». «C’est un résultat direct de la complaisance des pays occidentaux qui pendant des mois ont alimenté d’une manière consciente et méthodique l’hystérie anti-iranienne au sein du Conseil de sécurité de l’ONU comme au Conseil des gouverneurs de l’AIEA », a-t-il souligné, précisant que la prétendue mission des alliés de l’entité sioniste consistait à « exercer par tous les moyens une pression sur l’Iran, en le présentant comme la source de tous les malheurs dans la région». De plus, selon Vassili Nebenzia, les pays occidentaux présentent comme infondée la riposte légitime de Téhéran sous la forme de l’utilisation des mécanismes de défense prévus par l’accord de Vienne sur le nucléaire iranien, qualifiée de « violation des obligations en matière de non-prolifération».a indiqué le représentant permanent de la Russie auprès des Nations unies.
Le Venezuela compare Netanyahou à Hitler
Le président de la République bolivarienne du Venezuela, Nicolas Maduro, a condamné l’attaque de l’entité sioniste contre l’Iran, comparant le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou à Adolf Hitler. Il a critiqué le silence occidental face aux interventions israéliennes, affirmant que le conflit était géopolitique, non religieux, et a accusé l’Occident de répéter les erreurs du passé. Nicolas Maduro a rappelé plusieurs interventions militaires d’Israël au Moyen-Orient, notamment au Liban, en Syrie, au Yémen et le génocide des Palestiniens à Ghaza. Il a exprimé son inquiétude quant à « la passivité des grandes capitales mondiales face à ces événements, se demandant « ce que Berlin, Paris, Londres et Washington pensent réellement de la situation et s’ils comptent continuer à soutenir implicitement Netanyahou : « Allez-vous continuer à encourager » le Hitler du XXIe siècle » s’est-il interrogé.
Ania N.
