Apres avoir rencontré le président du MSP, Abdelâali Hassani Cherif, ainsi que le Secrétaire général du RND, Mustapha Yahi, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, poursuit ses consultations politiques avec deux autres partis, à savoir le FFS et Sawt Echaâb, et ce dans le cadre de l’initiative de dialogue national avec les forces vives de la Nation.
Ainsi, le chef de l’État a reçu, lundi, le premier Secrétaire du Front des forces socialistes, Youcef Aouchiche, puis, le président du parti Sawt Echaâb, Lamine Osmani, et les délégations qui les ont accompagnés. À l’issue de l’audience que lui a accordée le Président, le premier Secrétaire du FFS a révélé que sa rencontre avec le chef de l’État a été l’occasion d’une «discussion riche, franche et responsable», indiquant avoir tenu informé le président Tebboune du contenu et des conclusions des réunions bilatérales que le FFS a tenues avec l’ensemble des partenaires politiques dans le but de parvenir à un consensus national, qui s’articulent autour de quatre grands axes. Et de citer «la préservation de l’Indépendance de notre politique étrangère sur la base de notre doctrine de non-alignement, le renforcement de notre sécurité nationale dans son concept large et complet (…) ». Cette rencontre s’inscrit dans le cadre de « l’examen de la situation politique nationale générale » et de « l’échange de vues à ce sujet », a-t-il dit, soulignant qu’elle intervient « dans un contexte international et régional marqué par des mutations géopolitiques profondes et inédites et la multiplication des menaces et provocations à l’encontre de notre pays ». À ce propos, M. Aouchiche a réaffirmé le rejet, par le FFS, de toute ingérence dans les affaires intérieures de l’Algérie. « Nos relations internationales doivent être d’égal à égal et reposer sur le respect et la sacralité de notre souveraineté nationale », a-t-il insisté. Il a en outre souligné que sa rencontre avec le président de la République avait permis « un débat riche, franc et responsable, au cours duquel nous avons souligné la nécessité d’une approche politique de réforme globale visant à consacrer le changement par l’ouverture politique, la consolidation de la démocratie et la réalisation du développement économique durable et du bien-être social ». Aouchiche a également indiqué avoir souligné la nécessité d’«adopter une approche politique réformiste globale visant à consolider le changement par l’ouverture politique, la démocratisation, le développement économique durable et le progrès et le bien-être social».
Exprimant le rejet, par le FFS, de toute ingérence étrangère dans les affaires nationales de l’Algérie, Aouchiche a souligné avoir plaidé pour «une évidence», à savoir que «le bouclier le plus efficace pour fortifier notre État national et renforcer ses défenses et sa sécurité nationale réside dans l’édification d’un front national fort».
Pour sa part, le chef de Sawt Echaâb, Lamine Osmani, a affirmé qu’«en tant que partenaires sociaux, nous avons engagé un dialogue sérieux et responsable au sujet de tous les secteurs, ajoutant que «l’Algérie vit des réalisations dans de nombreux secteurs, au sujet desquels nous avons livré notre point de vue». Il s’agit notamment de la question des collectivités locales qui connaît «un saut qualitatif» avec le renforcement du rôle de l’élu, et discuté de «la nécessité d’une classe politique forte fondée sur la culture de l’institution et d’une loi qui réhabilite leurs rôles», a-t-il déclaré.
Osmani a fait état aussi de discussions autour de l’évaluation de la loi électorale dans le cadre d’une action méthodique basée sur une approche scientifique». Il a en outre souligné «le soutien aux positions immuables de l’Etat algérien pour la défense de ses intérêts économiques, face à certaines parties habituées à pêcher en eau trouble», ajoutant avoir discuté des lois inhérentes au front social, précisant «avoir transmis la voix des citoyens et avons trouvé une oreille attentive à notre avis, dans le cadre de l’Algérie nouvelle qui gagnerait à écouter toutes les voix».
Sarah O.