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Coalition militaire arabe contre le Yémen : Assiri dément avoir sollicité le soutien de l’Algérie

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Le porte-parole de la Coalition militaire arabe, en guerre contre le Yémen, le général Ahmed Assiri, a démenti, hier matin, l’information rapportée par le site “Middle East Eye”, indiquant que l’Arabie saoudite et le Qatar ont demandé aux autorités algériennes de participer à une force de maintien de la paix au Yémen.
À moins de 24 heures de la publication de l’information en question, par le site “Middle East Eye”, selon une source diplomate, sans citer son nom, le responsable de la communication auprès de la Coalition militaire de l’Arabie saoudite a apporté un démenti, dans ses déclarations à la chaîne russe, RT.
C’est au moment où le ministre de la Défense saoudien, en visite de deux jours, à Alger, dimanche et lundi derniers, que le site d’information “Middle East Eye” a rapporté, dans son édition de mardi passé, selon un diplomate algérien, sans citer son nom, la demande de Riyad et de Qatar aux autorités algériennes, pour qu’Alger figure parmi la composante de la force du maintien de la paix au Yémen, en prévision de l’accord sous les auspices onusiens, afin de mettre fin à la guerre au Yémen.
L’information précitée a été rapportée par le site “Middle East Eye”, le lendemain de la visite officielle, de deux jours à Alger, du Général d’armée Abderrahmane Ben Salah Al-Baniane, Chef d’état-major général des Forces armées saoudiennes arrivé, dimanche dernier, à la tête d’une importante délégation. Un déplacement du responsable militaire saoudien en Algérie, était en réponse à l’invitation du général de corps d’Armée Ahmed Gaïd-Salah, vice-ministre de la Défense nationale, chef d’état-major de l’Armée nationale populaire (ANP), selon le communiqué du MDN.
Une visite qui s’inscrit, selon la même source, «dans le sillage du renforcement des relations de fraternité et de coopération établies entre les Forces armées des deux pays», indique-t-on. Connue pour ses positions de principes de non-ingérence dans les affaires internes des pays, la promotion du dialogue politique dans les crises et, notamment, du non envoi de son personnel militaire en dehors de ses frontières, Alger n’a cessé d’exprimer ses points cardinaux dans sa politique étrangère dans les fora régionaux et internationaux. Aussi, s’agissant de sa contribution de soutien aux opérations de maintien de la paix, notamment sur le continent africain, l’Algérie a toujours opté à fournir des moyens matériels, dont les véhicules militaires de transport. Par ailleurs, depuis la prise de décision par Riyad, il y a plus de trois ans, d’aller vers la formation d’une coalition militaire arabe pour mener sa guerre contre le Yémen, Alger a exprimé sans ambiguïté, via sa diplomatie, son refus de prendre part à toute coalition militaire, dont celle conduite par un pays arabe contre un autre, respectivement l’Arabie saoudite et le Yémen.
Le démenti précité d’Ahmed Assiri, rapporté, hier matin, par RT, semble être plus une réponse à Riyad à “Middle East Eye”, qui a rapporté un “niet” d’Alger à la demande saoudienne en question adressée aux autorités algériennes.
Karima Bennour

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