La joie du sélectionneur national Djamel Belmadi n’a pas été complète avant-hier soir au Caire lors de la cérémonie des Awards de la CAF. En effet, l’homme qui a été sacré meilleur entraîneur africain de la défunte année, souhaitait que son joueur préféré, en l’occurrence Riyad Mahrez, remporte à son tour le trophée du meilleur joueur africain.
Son vœu n’a pas été exaucé, et le capitaine algérien, absent à la cérémonie, a fini par prendre la troisième place derrière le Sénégalais, Sadiou Mane, et lÉégyptien, Mohamed Salah. Un classement qui n’a pas convaincu le coach national.
« Il est vrai, les trois joueurs ont réussi un parcours exceptionnel lors de la défunte année, mais ce qu’a fait Mahrez en particulier mérite d’être récompensé. Dommage, ça n’a pas été le cas. Cela dit, je reste persuadé que cette concurrence régnant entre les trois joueurs va les booster davantage pour rester toujours à leur meilleur niveau. C’est exactement le cas pour Messi et Ronaldo qui se disputent chaque année le ballon d’or mondial. Connaissant Mahrez, je suis confiant quant à ses capacités de revenir encore en force cette année pour aller briguer un deuxième ballon d’or dans sa carrière », a déclaré le patron technique des verts.
Même sentiment chez le président de la FAF, Kheireddine Zetchi, même si ce dernier ne s’est pas montré trop gourmand, donnant l’impression que les quatre trophées gagnés par l’Algérie au cours de cette soirée suffisaient pour son bonheur.
« C’est une soirée historique pour le football algérien. C’est la première fois qu’on gagne quatre trophées dans cette cérémonie des Awards. Mais le plus important est de poursuivre sur cette lancée. Nous avons d’autres défis à relever au cours de cette nouvelle année, et nous devons s’y préparer convenablement, d’autant que nous sommes devenus l’équipe à battre », a-t-il averti.
Outre le trophée de meilleur entraîneur revenu à Djamel Belmadi, l’Algérie a également remporté les trophées du meilleur joueur exerçant en Afrique revenu à Youcef Belaili, le trophée de la meilleure sélection, ainsi que celui du meilleur but décerné à Riyad Mahrez pour sa réalisation en demi-finale de la CAN contre le Nigeria et qui avait permis aux verts de se qualifier en finale dans les derniers instants de la partie.
Cependant, le fait que seul Mahrez, du côté algérien, a figuré dans l’équipe type africaine dévoilée au cours de cette cérémonie des Awards, a suscité des interrogations. D’autres joueurs de l’équipe nationale méritaient à leur tour la même distinction, à l’image par exemple de Smaïl Bennacer, qui a été pourtant désigné meilleur élément de la précédente CAN, estiment les observateurs.
H. S.
