Depuis juin 2022, les organisations palestiniennes de défense des droits humains ont souligné une augmentation notable des activités de colonisation de l’entité sioniste en Cisjordanie occupée.
La dernière extension a touché 8 kilomètres carrés de terres dans la vallée du Jourdain, en Cisjordanie occupée, pour y établir des centaines d’unités de colonies. « 8 000 dounams (8 kilomètres carrés) dans la vallée du Jourdain ont été attribués comme des terres de l’entité sioniste pour la construction de centaines d’unités résidentielles, en plus d’une zone désignée pour l’industrie, le commerce et l’emploi ». Selon les estimations de la Commission sur la colonisation et la résistance du mur, plus de 720 000 sionistes résident dans des colonies illégales en Cisjordanie, y compris à El Qods-Est. Aux yeux de la communauté internationale et du droit international, les colonies sont « illégales » et constituent un obstacle à la mise en œuvre de la solution à deux Etats.
Le Parlement arabe dénonce
Réagissant à ces activités d’extension des colonies, le Parlement arabe a indiqué dans un communiqué de presse publié hier que « la poursuite de la politique de saisie des terres palestiniennes et la construction des colonies, afin d’imposer une nouvelle réalité sur la terre palestinienne constituent une violation flagrante de la loi internationale et des résolutions de légitimité internationale ». En outre, « les négociations de l’arrêt de l’agression et le génocide sur la bande de Ghaza nécessitent d’arrêter toutes les formes d’agression (sioniste) sur la terre palestinienne », a ajouté le Parlement arabe, appelant la communauté internationale à « prendre ses responsabilités et à adopter une position contre les violations de l’occupation » sioniste en Palestine occupée. Par ailleurs, le Parlement arabe a appelé la communauté internationale et le Conseil de sécurité de l’ONU à « obliger l’autorité de l’occupation de respecter les résolutions de l’ONU en ce qui concerne l’expansion coloniale.
Ania Nch.
ARRIVÉE HIER À ALGER
La famille du correspondant palestinien Wissam Abu Zeid rapatriée
La famille du journaliste palestinien Wissem Abu Zeid, qui travaille en tant que correspondant pour la Télévision nationale algérienne, a été accueillie à l’aéroport international d’Alger Houari Boumediene. Des militants ont partagé une vidéo illustrant leur arrivée en Algérie, exprimant leur joie pour cette marque d’attention particulière, surtout en ces temps de persistance des attaques contre la bande de Ghaza. L’arrivée de la famille Abu Zeïd s’est déroulée vendredi soir à l’aéroport international d’Houari Boumediène, dans le cadre des efforts d’évacuation des familles palestiniennes des territoires occupés, soumises à une brutale agression sioniste depuis le 7 octobre dernier. Cette évacuation a été réalisée suite à une coordination étroite entre l’ambassade d’Algérie au Caire et les responsables de la communication, de l’information et de la coordination au sein du ministère des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger.
M. Seghilani
L’IRLANDE, MALTE, LA SLOVÉNIE ET L’ESPAGNE
Quatre pays prêts à reconnaître l’État de Palestine
Les Premiers ministres d’Irlande, de Malte, de Slovénie et d’Espagne ont confirmé leur discussion sur la préparation à la reconnaissance d’un État palestinien. « Nous le ferons lorsque les bonnes conditions se présenteront », ont déclaré les quatre Premiers ministres, dans un communiqué relayé par les médias. Outre la nécessité urgente d’un cessez-le-feu immédiat et d’une augmentation rapide, massive et soutenue de l’aide humanitaire à Ghaza, les dirigeants ont également convenu que la seule manière de parvenir à une paix et une stabilité durables dans la région passe par la mise en œuvre de la solution à deux États. Ils ont salué les résultats adoptés par le Conseil européen lors d’un sommet à Bruxelles, où les dirigeants des 27 pays de l’Union européenne ont appelé à une « trêve humanitaire immédiate» à Ghaza. Dans une déclaration commune, ils ont notamment appelé l’entité sioniste à ne pas lancer une opération militaire à Rafah, au sud de l’enclave palestinienne dévastée de Ghaza.
Ania Nch.