Le président américain a affirmé qu’on ne pouvait plus «nier ni ignorer» le changement climatique. «Nous n’avons qu’une planète», a-t-il déclaré. Obama veut protéger la planète. Les États-Unis se sont engagés sur une réduction de l’émission de gaz à effet de serre de 26 % à 28 % d’ici 2025. «Aujourd’hui, il n’y a pas de plus grande menace pour notre planète que le changement climatique»: Barack Obama a lancé samedi un appel à l’action, à l’approche de la Journée mondiale de la Terre. «Le changement climatique ne peut plus être nié ni ignoré», souligne le président américain dans son allocution hebdomadaire, rappelant que 2014 avait été l’année la plus chaude jamais enregistrée depuis le début des relevés de températures en 1880. Deuxième plus gros émetteur de gaz à effet de serre derrière la Chine, les États-Unis se sont engagés sur une réduction de 26 % à 28 % de leurs émissions d’ici 2025 par rapport à 2005. «C’est une problématique qui va bien au-delà de ma présidence», poursuit M. Obama. «Nous n’avons qu’une planète. Dans des années, je veux être capable de regarder nos enfants et nos petits-enfants dans les yeux et leur dire que nous avons fait tout notre possible pour la protéger.» M. Obama a annoncé qu’il se rendrait mercredi, à l’occasion de la Journée mondiale de la Terre, dans le parc national des Everglades, en Floride (sud-est), «l’un des lieux les plus singuliers du pays, mais aussi l’un des plus fragiles». Dans cette partie du pays, «la montée du niveau des mers met en péril un trésor national et le moteur économique de l’industrie du tourisme», souligne-t-il. Le président américain, qui a fait de la lutte contre le changement climatique l’une de ses priorités, espère conclure un accord mondial sur le climat en décembre à Paris, six ans après l’échec cuisant du sommet de Copenhague auquel il avait participé.