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CET ÉTABLISSEMENT DE FORMATION DESTINÉ AUX STAGIAIRES DU CONTINENT OUVRIRA SES PORTES COURANT 2025 : Un institut africain à Boumerdès

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Le ministre de la Formation et de l’Enseignement professionnels, Yacine El Mahdi Oualid, a annoncé l’ouverture, en 2025, d’un Institut africain de formation professionnelle à Boumerdès, destiné aux africains. Ce projet ambitieux vise à renforcer la coopération entre l’Algérie et les pays africains dans le domaine de la formation spécialisée, tout en consolidant la position de l’Algérie comme pôle éducatif du continent.
Dans un contexte où l’Algérie s’efforce de devenir un pôle de formation et d’éducation pour l’Afrique, le ministre de la Formation et de l’Enseignement professionnels, Yacine El Mahdi Oualid, a annoncé l’ouverture, en 2025, d’un Institut africain de formation professionnelle à Boumerdès. Ce projet de grande envergure, soutenu par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, vise à renforcer la coopération entre les pays africains en matière de formation spécialisée et à promouvoir l’intégration régionale.  Cet institut, qui prendra place à l’actuel Institut de la formation professionnelle de la région côtière de Boumerdès, bénéficiera d’une réhabilitation et d’une extension pour accueillir des milliers de stagiaires africains dans les années à venir. Le ministre a précisé que l’ouverture de l’institut en 2025 marquerait le début de la première phase du projet, qui commencera avec un nombre de 300 stagiaires. Ce chiffre pourrait atteindre 700 stagiaires dans un futur proche, à mesure que les capacités de l’établissement seront élargies.  
L’un des principaux objectifs de cet institut est de regrouper tous les stagiaires africains bénéficiaires de bourses en Algérie dans un seul lieu, ce qui facilitera la gestion de leur formation. En outre, ce centre permettra de renforcer les capacités d’accueil de l’Algérie pour répondre à la demande croissante des pays africains en matière de formations spécialisées. Des disciplines telles que l’agriculture, la construction, les technologies de l’information, ainsi que les métiers liés à l’industrie et à la santé seront proposées, afin d’apporter une réelle valeur ajoutée au développement des compétences sur le continent.  La formation professionnelle, à travers ce projet, sera également l’occasion de renforcer l’employabilité des jeunes africains. Elle répond aux besoins des pays d’Afrique, confrontés à des défis de formation et d’emplois dans un contexte de transition démographique et de diversification économique. Cet institut offrira des formations en phase avec les attentes du marché du travail, tant pour les stagiaires algériens qu’internationaux, en particulier ceux provenant des pays voisins.  
 
Au service de la coopération africaine
L’ouverture de cet institut représente bien plus qu’un simple projet d’éducation ; elle est un symbole fort de la coopération sud-sud. En accueillant des étudiants venus de divers pays africains, l’Algérie se positionnera comme un leader dans l’éducation et la formation professionnelle au service du développement du continent. Le gouvernement algérien voit en ce projet un levier pour intensifier les échanges et contribuer à la croissance économique régionale.  Parallèlement à ce projet, un autre centre d’excellence sera ouvert aux Issers, à l’Est de Boumerdès. Spécialisé dans les techniques de traitement et de dessalement de l’eau de mer, ce centre ambitionne de répondre aux défis régionaux liés à la gestion durable de l’eau, un enjeu stratégique pour de nombreux pays africains. Ces initiatives en matière de formation professionnelle sont essentielles pour répondre aux défis du changement climatique et de l’industrialisation.  
 
Des Centres de Développement de l’Entrepreneuriat
Dans le cadre de la modernisation du secteur, le ministère a également lancé un programme national avec la mise en place de Centres de développement de l’entrepreneuriat (CDE) dans tous les instituts de formation. Cette initiative vise à répondre à une demande croissante de formation dans le domaine de l’entrepreneuriat, en encourageant les jeunes à développer leurs propres projets et à intégrer le monde des affaires.  Ces centres ont connu un fort engouement, en particulier parmi les jeunes étudiants désireux de se lancer dans l’entrepreneuriat. En soutenant cette initiative, le ministère entend promouvoir une culture de l’innovation et de la création d’entreprises, afin de mieux préparer les futurs professionnels aux défis économiques de demain.  
 
Une transition numérique nécessaire
Le ministre a aussi évoqué la nécessité de digitaliser le secteur de la formation professionnelle. La transition numérique, qui constitue l’un des axes prioritaires de la feuille de route du secteur, permettra d’adapter les formations aux besoins actuels et futurs du marché du travail. Cela inclut la mise en place de plateformes d’apprentissage en ligne et l’intégration des nouvelles technologies dans les cursus. Cette modernisation vise à rendre les formations plus accessibles et à mieux répondre aux évolutions rapides de l’économie numérique.   L’ouverture de cet institut africain et les diverses autres initiatives et mécanismes mis en place par un des poids lourds des pays nord-africains témoignent de la volonté politique de l’Algérie, de soutenir et d’accompagner les autres pays de notre continent, comme ce fut le cas , depuis les luttes des indépendances, de jouer un rôle clé dans notamment sa contribution dans le développement de l’Afrique et dont l’éducation, l’enseignement, la formation en sont les cartes maitresse pour tout développement socio-économique pour un avenir meilleur et prospère pour les peuples africains.
Mohamed Amine Toumiat

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