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CES CRIMES CONTRE LES ENFANTS PALESTINIENS PASSÉS SOUS SILENCE : Israël où l’insupportable impunité internationale

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Au moment où le monde célèbre, aujourd’hui, la Journée internationale des droits de l’enfant, il y a pas moins de 9.300 enfants palestiniens de moins de 18 ans arrêtés violement par les autorités coloniales d’Israël et détenus, dans les prisons de l’occupation sioniste, depuis 2015, le Club des prisonniers palestiniens a affirmé, hier, à l’occasion de la Journée mondiale des droits de l’enfant, que rien que depuis le début de l’année en cours, « l’armée sioniste a arrêté environ 750 enfants, portant à 9.300 le nombre de Palestiniens de moins de 18 ans arrêtés depuis 2015 dont 160 sont toujours en détention » . Soulignant qu’il y avait des blessés parmi les détenus, le Club des prisonniers palestiniens,a souligné que nombre de détenus palestiniens moins de 18 ans, ont été la cible des tirs des soldats de l’entité sioniste, «  avant et pendant leur arrestation » est-il précisé. L’association en question a fait savoir, également, que parmi les enfants toujours en détention « 3 filles et 5 enfants en détention administrative », ajoutant «que l’entité sioniste leur impose toutes les ormes d’abus systématiques, y compris la torture ». Octobre dernier, Amnesty International (AI) a exigé l’ouverture d’une enquête sur les crimes de guerre commis par l’entité sioniste, pendant son offensive militaire, mois d’août dernier, contre Gaza soumis à un blocus. Pour AI « la Cour pénale internationale (CPI) doit enquêter sur les attaques illégales commises pendant l’offensive lancée par Israël en août 2022 contre la bande de Gaza, en les considérant comme des crimes de guerre », a souligné Amnesty International , en octobre dernier, dans un rapport. L’organisation a reconstitué, à l’aide de photographies de fragments d’armes, d’images satellite et de dizaines de témoignages, les circonstances dans lesquelles ont eu lieu deux attaques commises par les forces israéliennes. Le rapport, intitulé, ‘They were just kids (Ils étaient que des enfants (Ndlr) », explique pourquoi ces attaques pourraient constituer des crimes de guerre.  Amnesty International a découvert que ces deux attaques israéliennes ont provoqué la mort de six civils palestiniens, indiquant qu’alors que pendant toute la durée de l’attaque militaire israélienne du mois d’août dernier, , les autorités militaires et civiles sionsistes « ont vanté la précision de leur opération ». Une communication mensongère des autorités coloniales sionistes. Amnesty International a découvert, rapporte-t-elle dans son rapport précité que figurent notamment au nombre des victimes de ces attaques, « précise » selon les termes d’Israël «  un petit garçon de quatre ans, un adolescent qui s’était rendu sur la tombe de sa mère et une étudiante de 22 ans qui se trouvait chez elle avec sa famille » affirme AI dans son rapport. D’autres Ongs, palestiniennes et étrangères ne cessent d’alerter la communauté internationale sur les crimes israéliens contre les Palestiniens, les violations des droits du peuple palestinien, dont ceux des enfants, en usant de divers moyens et procédures en violation non seulement des conventions internationales en matière des droits de l’Homme mais du droit international et même des règles des conflits et des guerres. « La dernière offensive israélienne contre Gaza (août dernier :NDlr) a duré trois jours seulement, mais cela a largement suffi pour provoquer un nouveau traumatisme et de nouvelles destructions pour les palestiniens assiégés » avait déclaré, Agnès Callamard, secrétaire générale d’Amnesty International. Selon l’ONU, la moyenne mensuelle des Palestiniens tués par les autorités coloniales d’Israël, est la plus élevée depuis le début du recensement des victimes en 2005. Le mois dernier, les forces israéliennes ont tué « au moins 29 Palestiniens en Cisjordanie occupée, faisant du mois d’octobre le mois le plus meurtrier de l’année qui s’annonce « la plus meurtrière » depuis que l’ONU a commencé à comptabiliser les victimes dans les territoires palestiniens en 2005 », a estimé le Bureau des affaires humanitaires. Des victimes dont des enfants et quand ces derniers ne sont pas par un miracle la cible des soldats sionistes armées jusqu’au dents, sont plongés dans des situations dramatiques en raison de la perte de leur proches, notamment les parents, dans une frappe ou tir des soldats de l’entité sioniste.  Pas moins de cinq des personnes décédées en octobre après avoir été abattues par les forces de l’occupation israélienne étaient de jeunes garçons et le plus jeune avait à peine 12 ans. C’est le défunt martyr, Mahmoud Mohammad Samoudi, originaire du Jénine, qui a succombé à ses blessures à l’hôpital le 10 octobre dernier, après s’être fait tirer dessus le 28 septembre lors d’un raid de l’armée sioniste.
Karima B.

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