L’entraineur Espagnol, Mikel Arteta, a reconnu qu’Arsenal a un problème avec les expulsions, mais il est convaincu que discuter de ce sujet au sein de l’équipe n’aidera pas à résoudre la situation. Alors que son équipe reste en lice pour des compétitions majeures, ces cartons rouges récurrents viennent compromettre leurs ambitions.
Arsenal a connu une défaite inattendue 2-0 face à Bournemouth samedi dernier, aggravée par l’expulsion de William Saliba, leur troisième de la saison. Depuis l’arrivée d’Arteta en décembre 2019, les Gunners ont écopé de 18 cartons rouges, un chiffre préoccupant. Le club londonien a décidé de ne pas faire appel de l’expulsion de Saliba, ce qui signifie que le défenseur central manquera la rencontre décisive contre Liverpool dimanche. Lors de la conférence de presse suivant la défaite, Arteta a admis que jouer à 10 reste « un handicap majeur » pour son équipe. « C’est évident qu’il y a un problème », a-t-il déclaré, évoquant également les expulsions de Declan Rice contre Brighton et de Leandro Trossard contre Manchester City. Toutefois, lorsqu’il s’agit de résoudre le problème, le coach espagnol préfère une approche indirecte. « Le moyen le plus efficace est de ne pas en parler », a-t-il expliqué. Selon lui, aborder le sujet ouvertement n’a pas porté ses fruits par le passé, et un changement de méthode s’impose. Malgré la frustration des cartons rouges, Arteta a salué l’attitude de son équipe face à l’adversité. « Ils montrent les dents et se battent contre la situation », a-t-il affirmé. Arsenal n’a pris que deux points lors des trois matchs où ils ont été réduits à dix, ce qui montre l’impact négatif des expulsions sur leurs performances.
Défis face aux blessures
En plus des suspensions, Arsenal doit également faire face à plusieurs blessures. Cependant, l’attention d’Arteta reste focalisée sur la Ligue des champions. Même si Arsenal est en bonne position pour se qualifier après avoir récolté quatre points lors de ses deux premiers matchs, l’entraîneur a insisté sur l’importance de maintenir une concentration maximale. « En Ligue des champions, les marges sont très fines », a-t-il rappelé. La question du calendrier surchargé a également été abordée par Mikel Merino, qui a mis en garde contre le risque accru de blessures. « Nous atteignons un point où les joueurs se blessent et le jeu n’est pas à son apogée », a-t-il déclaré, soulignant la nécessité d’un dialogue entre les instances du football pour trouver un équilibre entre spectacle et santé des joueurs.
Avec des défis sur plusieurs fronts, Arsenal doit non seulement résoudre son problème de cartons rouges, mais aussi gérer l’impact d’un calendrier surchargé pour maintenir ses ambitions intactes.
M. A. T.
