Grand favori du groupe E, dont les rencontres sont domiciliées au stade d’Oran, le Cameroun ouvre le bal de sa poule aujourd’hui (20h00) en donnant la réplique au Congo, avec l’intention de prendre sa revanche sur cet adversaire face auquel il a été éliminé dès le premier tour du CHAN-2018.
Dans une poule composée également du Niger, les points de chacune des trois rencontres au menu vaudront leur pesant d’or. Les ‘’Lions indomptables’’ le savent très bien, eux qui se sont déplacés en Algérie avec l’ambition de faire mieux que la précédente édition du CHAN jouée chez eux, et où ils ont terminé à la quatrième place. Le coach Alioum Saidou, dont il s’agit de sa première expérience dans une compétition majeure sur le banc de touche de la sélection de son pays, peut compter sur un groupe de joueurs de qualité dont Marou Souaibou et Ngom Mbeleki, tout juste sortis de la Coupe du monde 2022, et qui devraient être des éléments clés pour le Cameroun lors de ce CHAN-2022. Les Lions indomptables n’ont d’ailleurs pas caché leur ambition dès leur arrivée à Oran, vendredi passé. ‘’Aller le plus loin possible dans cette compé tition’’, tel est leur mot d’ordre, selon leurs déclarations. Mais en dépit du fait qu’ils soient favoris sur papier pour s’adjuger le seul billet donnant accès aux quarts de finale de cette poule, les protégés d’Alioum Saidou doivent se méfier de l’adversaire congolais, qui est à sa quatrième participation au CHAN. En effet, pour cette nouvelle expérience des Congolais, ces derniers sont déterminés à faire mieux que les quarts de finale, le stade le plus avancé qu’ils ont réussi à atteindre à deux reprises jusque-là lors leurs précédentes participations au CHAN. Selon les observateurs, l’équipe dirigée par Jean Elie Ngoya Obackas semble bien armée pour jouer les troubles-fêtes à l’occasion de cette 7e édition. La particularité de cette sélection est qu’elle s’appuie sur des joueurs habitués à jouer ensemble. Dans la 7e édition, le Cameroun tentera de faire mieux que la 4e place acquise lors de la 6e édition organisée en 2021 à domicile. L’équipe abordera cette compétition pour la 5e fois, en comptant, sur une poignée de joueurs déjà présents, lors de la dernière édition 2021 au Cameroun, terminé sur un goût inachevé (4e). Comme ce fut le cas lors des quatre précédentes participations au CHAN, le Cameroun abordera cette édition avec un nouveau staff technique dirigé par l’entraîneur Aliou m Saidou (44 ans) qui a remplacé Martin Ntoungou Mpile qui a atteint la demi-finale en février 2021. A Oran, le coach Alioum Saidou peut compter sur un groupe de joueurs de qualité dont Marou Souaibou et Ngom Mbeleki, tout juste sortis de la Coupe du monde 2022, et qui devraient être des joueurs clés durant le tournoi. Réputé pour sa vitesse et ses passes millimétrées dans le dernier tiers, Mbeleki, attaquant de Colombe et auteur de 14 passes décisives en première division camerounaise la saison dernière, a été à l’origine de la passe décisive de Vincent Aboubakar contre le Brésil lors du troisième match de Coupe du Monde-2022 au Qatar. Son co-équipier, Souaibou, 22 ans, devrait faire des étincelles sur les côtés et reproduire la forme qui lui a valu le titre de footballeur camerounais de l’année 2022. Pour sa part, le Congo s’apprête à disputer sa quatrième phase finale du CHAN et une 3e d’affilée, avec l’ambition de dépasser l’exploit des quarts de finale réalisé lors de la dernière édition de la compétition au Cameroun. L’équipe dirigée par l’entraineur Jean Elie Ngoya Obackas semble bien armée pour jouer les troubles fêtes, avec sa particularité qui s’appuie sur des joueurs locaux pour leurs équipes premières, donc des éléments habitués à jouer ensemble. Avec deux apparitions en q uarts de finale lors de ses deux derniers CHAN, le Congo abordera ce tournoi avec sérénité et pour confirmer ses progrès. Algérie 2022 offrira une belle expérience au sélectionneur des Diables rouges locaux Jean Elie Ngoya Obackas qui a succédé à Barthélémy Ngatsono. Son arrivée et la qualification aux dépens de la Centrafrique ont créé un énorme optimisme dans les milieux du football congolais mais le CHAN représente son second grand défi, après le faux pas enregistré en 2019 comme sélectionneur du Congo U-23.