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BÉNÉFICIANT DU VETO AMÉRICAIN : L’entité sioniste commet un nettoyage ethnique à Ghaza

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Au 451e jour de l’agression contre Ghaza, l’armée de l’occupant sioniste a intensifié ses bombardements d’artillerie sur plusieurs zones de la bande, tout en poursuivant la destruction d’immeubles résidentiels dans le nord du territoire, où elle mène une campagne de nettoyage ethnique.
Les déplacés palestiniens à travers Ghaza vivent des nuits angoissantes, leurs tentes étant submergées par les pluies ou emportées par les vents après plus de 15 mois de détérioration sous les attaques israéliennes. Le ministère de la Santé à Ghaza, a annoncé hier, que le bilan de l’extermination commise par Israël contre les Palestiniens s’élève à 45 541 martyrs et 108 338 blessés depuis le 7 octobre 2023. Dans son rapport statistique quotidien, le ministère a indiqué que « l’armée de l’occupation israélienne a perpétré trois massacres contre des familles à Ghaza, entraînant la mort de 27 martyrs et 149 blessés au cours des dernières 24 heures ». Il a également précisé que « le bilan de l’agression israélienne a atteint 45 541 martyrs et 108 338 blessés depuis le 7 octobre 2023 ». Le ministère a signalé l’existence de victimes coincées sous les décombres des maisons détruites ou dans les rues, mais les équipes de la Défense civile et les ambulanciers ne peuvent pas les atteindre en raison des attaques israéliennes répétées visant leurs équipes. En plus des victimes, l’extermination israélienne soutenue par les États-Unis depuis le 7 octobre 2023 a causé la disparition de plus de 11 000 Palestiniens, dans un contexte de destruction massive et de famine ayant tué des dizaines d’enfants et de personnes âgées. Israël poursuit ses massacres, ignorant les mandats d’arrêt émis par la Cour pénale internationale le 21 novembre dernier contre le Premier ministre Benjamin Netanyahu et l’ancien ministre de la Défense Yoav Galant pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité à Ghaza. Tel-Aviv a transformé Ghaza en la plus grande prison au monde, l’assiégeant depuis 18 ans et forçant près de deux millions de ses habitants (sur environ 2,3 millions) à se déplacer dans des conditions tragiques, marquées par une pénurie délibérée de nourriture, d’eau et de médicaments.Depuis des décennies, Israël occupe des territoires en Palestine, en Syrie et au Liban, refusant de s’en retirer et de permettre la création d’un État palestinien indépendant avec pour capitale ElQods-Est, sur les frontières d’avant la guerre de 1967. L’armée de l’occupant sioniste a arrêté plusieurs patients lors de leur transfert de l’hôpital indonésien, situé dans le nord de la bande de Ghaza, vers l’hôpital Al-Shifa dans la ville de Ghaza. Des sources médicales ont rapporté que les forces d’occupation ont arrêté quatre patients parmi les dix transférés, dont l’un est dans un état critique. Parallèlement, des médias israéliens ont rapporté aujourd’hui les attaques délibérées menées par Israël contre des hôpitaux de Ghaza, soulignant qu’elles s’inscrivent dans le cadre du nettoyage ethnique. Le journal Haaretz a indiqué que « les attaques délibérées contre les hôpitaux dans la bande de Ghaza semblent s’inscrire dans le cadre du nettoyage ethnique du nord de la bande, où l’armée a détruit presque toutes les maisons et infrastructures pour empêcher le retour des centaines de milliers de déplacés expulsés de la région ». Il a ajouté que « la destruction des hôpitaux a également été décidée ».

La vague de froid aggrave la tragédie des déplacés à Ghaza
Le Bureau de presse gouvernemental de Ghaza a annoncé hier que le nombre de martyrs suite au froid parmi les déplacés ayant trouvé refuge dans des tentes après la destruction de leurs maisons par l’armée de l’occupant sioniste est monté à 7, dont 6 enfants. Ismaïl Al-Thawabita, directeur du Bureau, a précisé que ces décès sont survenus ces derniers jours en raison des vagues de froid glacial qui frappent la région, touchant particulièrement les enfants et un infirmier. Dans un communiqué, le Bureau a averti que le nombre de victimes pourrait encore augmenter en raison des conditions désastreuses auxquelles font face les déplacés, contraints de vivre sous des tentes délabrées depuis environ 15 mois, dans un contexte d’extermination systématique menée par l’armée israélienne. Le Bureau a rappelé qu’il avait déjà mis en garde à plusieurs reprises contre les risques accrus par l’arrivée de l’hiver, des tempêtes et des vagues de froid, aggravant une situation humanitaire dramatique. Ces déplacés, dont les maisons ont été détruites, sont exposés au froid rigoureux et aux intempéries dans des abris de fortune qui ne les protègent ni des pluies torrentielles ni des températures glaciales. Les vents violents des derniers jours ont arraché de nombreuses tentes, dispersant leurs fragments sur de longues distances, tandis que les pluies ont inondé la plupart des abris de fortune. Ces conditions ont laissé de nombreuses familles sans protection, exposées au froid intense, particulièrement dans les zones proches de la mer ou à découvert. Mohamed Abou Moustafa, un déplacé vivant sous une tente à Khan Younès après la destruction de sa maison, a témoigné de son calvaire : « Ma tente et celles de mes voisins ont été emportées par le vent, ne laissant que des piquets. Nous vivons un cauchemar sans fin. » Amjad Al-Najjar, un autre déplacé, a rapporté que les températures extrêmes ont gravement affecté ses enfants : « Nous avons essayé de les réchauffer en les enroulant dans les quelques couvertures disponibles, mais le froid mordant persiste, menaçant leur vie. » La municipalité de Ghaza a signalé que les tempêtes actuelles compromettent encore davantage la gestion des eaux de pluie en raison des dommages subis par les infrastructures, notamment les systèmes d’évacuation. Les autorités locales appellent les organisations internationales à intervenir rapidement pour fournir une aide humanitaire minimale. Le Bureau de presse gouvernemental a fermement condamné les pratiques criminelles de l’occupant sioniste, qui a non seulement causé cette tragédie par la destruction massive des infrastructures, mais continue d’empêcher l’entrée de fournitures essentielles, comme les vêtements et couvertures d’hiver. Il a tenu Israël, ainsi que ses soutiens internationaux, comme les États-Unis, le Royaume-Uni, l’Allemagne et la France, pour responsables de cette catastrophe humanitaire. Le Bureau appelle la communauté internationale, les Nations unies, ainsi que les pays arabes et musulmans à agir immédiatement pour sauver les civils de Ghaza, leur fournir un abri adéquat, de la nourriture, des médicaments et les protéger des rigueurs de l’hiver. Depuis le 7 octobre 2023, Israël, soutenue par les États-Unis, mène une campagne d’extermination à Ghaza, causant plus de 153 000 martyrs et blessés, majoritairement des femmes et des enfants. Le nombre des disparus dépasse les 11 000, alors que les conditions de vie dans l’enclave assiégée se détériorent chaque jour davantage. Les autorités israéliennes continuent leurs massacres, ignorant les mandats d’arrêt émis en novembre par la Cour pénale internationale contre le Premier ministre Benjamin Netanyahu et l’ancien ministre de la Défense Yoav Galant, accusés de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité. Les habitants de Ghaza, notamment les déplacés, luttent pour leur survie dans des conditions qui témoignent de l’une des pires catastrophes humanitaires au monde.
M. Seghilani

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