L’encouragement des pouvoirs publics exprimé à la communauté nationale établie à l’étranger pour participer au processus de développement en Algérie a été, une nouvelle fois, réaffirmé, mardi soir à Washington, par le Premier ministre, Aïmène Benabderrahmane, qui a rencontré des membres de la communauté algérienne, en marge de sa participation aux travaux du sommet Etats-Unis/Afrique, en sa qualité de représentant du président Abdelmadjid Tebboune. Le Premier ministre, cité par l’APS, les a exhortés à contribuer à l’édification de l’Algérie nouvelle avec son programme de développement et ses grandes réalisations et à « constater de près « le départ encourageant amorcé par le pays dans tous les domaines ». Il leur a fait part des efforts déployés pour « le rétablissement de l’autorité de l’Etat et de la confiance du citoyen en les institutions de l’Etat ainsi que la confiance des investisseurs étrangers dans le marché algérien ». Le Premier ministre a estimé que le programme de développement du président de la République a permis de renforcer l’approche de concertation dans la gestion des affaires de l’Etat et de valoriser le rôle de la société civile et des jeunes pour favoriser l’essor de tous les secteurs. Les membres de la communauté algérienne établie aux Etats-Unis ont exprimé leur disponibilité à participer, de manière directe ou indirecte, à la réalisation du programme de l’Algérie nouvelle. Ils ont évoqué avec le Premier ministre les principaux projets et les programmes de développement qui sont prioritaires pour le Gouvernement actuellement. Cette disponibilité à répondre à la sollicitation des pouvoirs publics indique que la démarche initiée par le président Tebboune vers la communauté nationale à l’étranger, en particulier son élite, rencontre un écho favorable.
En novembre 2021, à l’ouverture de la Conférence des chefs de missions diplomatiques et consulaires algériennes, qui s’était tenue au Palais des nations, à Club des pins (Alger), le président de la République avait souligné l’intérêt qu’il accorde à la communauté nationale à l’étranger et appelé le corps diplomatique non seulement « à prendre en charge les préoccupations de notre communauté, mais de renforcer ses liens avec la patrie en sus de l’implication de ses membres au processus du développement socio-économique de notre pays et aux efforts visant la consolidation de la place et du poids de l’Algérie sur la scène internationale ». « En effet, notre communauté installée dans les quatre coins du monde recèle des compétences lui permettant d’apporter un plus qualitatif aux efforts de développement dans notre pays. Armée d’une forte volonté, notre communauté ne demande que son association à cet effort collectif à travers l’entrepreneuriat innovant, l’échange d’expertises et la formation », avait expliqué le président Tebboune. Deux mois avant, en septembre 2021, le président Tebboune avait installé nommé Taous Djellouli comme envoyée spéciale chargée de la communauté nationale établie à l’étranger, placée sous l’autorité directe du ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ramtane Lamamra.
Il y a moins d’un mois, Taous Djellouli, a effectué une visite de travail au Canada, en vue de s’enquérir de la situation des ressortissants algériens et d’examiner avec les autorités canadiennes les voies à même d’améliorer leur prise en charge, en application des instructions du président Tebboune, visant à protéger la diaspora algérienne. Elle a rencontré des membres de la communauté algérienne dans les villes de Québec et de Montréal avec qui elle a abordé nombre de questions en rapport avec l’amélioration des prestations consulaires, le transport aérien, les questions culturelles et socioéconomiques. Elle a invité les membres de la communauté nationale « à faire part de leurs suggestions, en vue de faciliter leur participation pleine et active au développement de l’Algérie ».
M. R.
