Le ministre de la Communication, Ammar Belhimer, participe, depuis hier mardi à Tunis, au Festival arabe de la radio et de la télévision de l’Union de radiodiffusion des Etats arabes (ASBU), a indiqué un communiqué du ministère. En sus de M. Belhimer, cette manifestation médiatique qui s’étalera au 22 octobre courant, est réhaussée par la présence du superviseur général des médias officiels palestiniens, Ahmad Assaf, du secrétaire général de la Ligue arabe, Ahmed Aboul Gheit, ainsi que d’experts, de professionnels et d’universitaires de différents pays membres, a précisé la même source. La première journée a été ponctuée par le lancement des ateliers du congrès sur l’information dans le monde arabe pour débattre de l’évolution de la scène médiatique, notamment concernant la création de contenu, la production, la distribution et la diffusion via les différents supports, a conclu le communiqué.
La pandémie a donné lieu à des entraves «sans précédent» de la liberté d’expression selon Amnesty
De nombreux gouvernements à travers le monde ont profité de la pandémie de coronavirus pour mettre en place des entraves «sans précédent» à la liberté d’expression et faire taire les critiques, a dénoncé Amnesty International dans un rapport publié mardi. Combinées à une vague de désinformations, ces mesures répressives ont souvent empêché les populations d’avoir accès à des informations exactes sur le virus, pourtant indispensables pour leur permettre d’y faire face dès l’émergence de la pandémie début 2020, a souligné l’organisation de défense des droits humains. «Tout au long de la pandémie, des gouvernements ont lancé une attaque sans précédent sur la liberté d’expression», a déclaré un responsable d’Amnesty, Rajat Khosla, dans un communiqué. «Des canaux de communication ont été pris pour cibles, des réseaux sociaux censurés et des organes de presse fermés», a-t-il ajouté, et «des journalistes et des professionnels de santé ont été réduits au silence et emprisonnés». Pour Amnesty, le manque d’informations résultant a constitué un «facteur» aggravant le bilan de la pandémie, qui approche les cinq millions de morts. Outre les gouvernements, l’ONG basée à Londres a critiqué les plateformes numériques, qui n’en font pas assez selon elle pour lutter contre la désinformation. Tout cela «rend de plus en plus difficile pour des personnes de se faire une opinion totalement informée et de faire des choix en connaissance de cause sur leur santé», a-t-elle souligné. Une information exacte est pourtant «cruciale», selon elle, pour «réduire combattre l’hésitation vaccinale.
Portugal: 5,2 tonnes de cocaïne saisies sur un voilier espagnol
Les autorités portugaises ont saisi 5,2 tonnes de cocaïne à bord d’un voilier, battant pavillon espagnol, au large du Portugal, lors d’une opération conjointe qui a conduit à l’arrestation de deux Espagnols et d’un Péruvien, ont-elles annoncé lundi. Cette prise de 183 ballots de cocaïne, exposés dans la base militaire de la marine portugaise située dans la banlieue sud de Lisbonne, représente «la plus grosse saisie de stupéfiants réalisée au Portugal au cours de ces 15 dernières années», a déclaré le directeur de la police judiciaire portugaise, Luis Neves, cité par des médias. «Il s’agit d’un coup dur pour ceux qui veulent inonder l’Europe de cocaïne», a-t-il souligné lors d’une conférence de presse sur cette opération «Marée blanche», menée en coopération avec les autorités espagnoles et avec le soutien de l’Agence fédérale antidrogue américaine (DEA) et de l’Agence britannique de lutte contre la criminalité (NCA). Les trois hommes interpellés samedi, avec l’aide de la marine et de l’armée de l’air portugaises, sont soupçonnés d’appartenir à un puissant réseau criminel qui organise un trafic de grandes quantités de cocaïne entre l’Amérique latine et l’Europe. La coopération entre les deux pays ibériques «nous permet d’envoyer un message clair aux trafiquants: il ne sera pas facile de faire du trafic en Espagne et au Portugal», a affirmé le responsable de la brigade centrale des stupéfiants de la police espagnole, le commissaire Antonio Martinez Duarte.
Manche : sauvetage de 213 migrants qui tentaient de rejoindre l’Angleterre
Deux cent treize migrants, qui tentaient de rejoindre l’Angleterre à bord d’embarcations de fortune, ont été secourus entre dimanche et lundi lors de plusieurs opérations au large des côtes françaises du Nord et du Pas-de-Calais, a annoncé la préfecture maritime. De nombreuses embarcations en difficulté ont été signalées dans la nuit de dimanche à lundi, les interventions se poursuivant dans la journée, précise dans un communiqué la préfecture de la Manche et de la mer du Nord. Un patrouilleur de la Marine nationale a notamment porté secours à 82 naufragés, lors de quatre opérations de sauvetage distinctes. Soixante-seize autres migrants ont eux été secourus lors de deux interventions de la société nationale de sauvetage en mer (SNSM) de Dunkerque. Engagée auprès d’une autre embarcation qui était «en train de couler», la SNSM de Boulogne-sur-mer a également récupéré quarante naufragés, «en état d’hypothermie», poursuit la préfecture.
Découverte d’un cimetière antique à Ouled Khelouf (Mila)
Un cimetière antique a été découvert dans la localité de Mellaha dans la commune d’Ouled Khelouf (wilaya de Mila) au cours des travaux de pose d’une canalisation d’eau potable, a-t-on appris lundi auprès de la direction locale de la culture et des arts. Le cimetière comprend quatre tombeaux, dont la technique de construction et l’orientation constatées lors de l’inspection du site indiquent leur appartenance à une époque ancienne, a indiqué Lezghad Chiaba, chef du service du patrimoine culturel à la direction de wilaya de la culture et des arts. Les sépultures ont été découvertes à 50 centimètres de profondeur à proximité de ruines romaines signalées dans l’Atlas archéologique de l’Algérie de 1911, a ajouté le même cadre.
Le site a été découvert suite à des travaux de pose d’une canalisation d’eau potable sous l’égide de l’Agence nationale des barrages et transferts et a été signalé par la brigade de la Gendarmerie nationale d’Ouled Khelouf à la direction de la culture qui a procédé à son inspection en date du 3 octobre, a-t-on précisé de même source. «Les travaux de creusage ont endommagé ‘‘entièrement’’ ces tombeaux laissant seulement certains fragments et des ossements, dont une partie d’un maxillaire inférieur et un fémur, rendant difficile la datation», a ajouté le chef du service patrimoine culturel. Cette découverte vient s’ajouter à la liste des biens culturels immobiliers de la wilaya, a affirmé M. Chiaba, relevant qu’une enquête a été ouverte pour non-dénonciation de destruction de tombes en vertu de la loi 04/98 sur la protection du patrimoine culturel.