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AYANT COMPRIS LES ENJEUX ET LES MUTATIONS QUE CONNAîT LE MONDE : L’Arabie saoudite refuse toute normalisation avec Israël

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Un porte-parole du département d’État américain a indiqué qu’Israël et l’Arabie saoudite ne sont pas sur le point de parvenir à un accord de normalisation de leurs relations diplomatiques.

Cette annonce est intervenue au terme d’une rencontre entre le secrétaire d’Etat américain, Antony Blinken, et le ministre israélien de la stratégie Dahmer Ron. L’entité sioniste qui misait sur la signature des accords Abraham avec l’Arabie saoudite pour s’offrir « l’amitié », d’une autre grosse pointure de la Ligue arabe et du Golfe arabe, s’est heurtée sur l’intransigeance de Ryadh de fouler aux pieds ses engagements de soutenir la cause palestinienne et les résolutions internationales qui insistent sur la solution à deux États comme règlement juste du problème palestinien. L’Arabie saoudite qui a saisi les enjeux des derniers soubresauts qu’a connus le monde, notamment la guerre en Ukraine qui a fait bouger les lignes et créé les conditions pour la fin de l’hégémonie occidentale et américaine sur le monde, a commencé à redéfinir sa stratégie dans la région. Elle a ouvert une nouvelle page dans ses relations avec l’Iran et réaffirmé son soutien à la cause palestinienne. Mieux encore, elle a conclu un accord stratégique avec la Chine et a convenu de se passer du dollar dans ses transactions commerciales avec ce pays. C’est une véritable révolution que connaît la région du Golfe arabe et il n’est pas exclu de voir d’autres pays, qui ont signé les accords Abraham, les dénoncer dans un proche avenir. Ryadh est aujourd’hui tout proche d’un éloignement de ses alliés traditionnels, les USA et les pays occidentaux. Il faut rappeler, dans ce cadre que l’axe de la normalisation a reçu un coup fatal par le retour de relations apaisées entre l’Arabie saoudite avec l’Iran et le retour de la Syrie à la ligue arabe. Pour l’anecdote, après la signature d’accords stratégiques entre Ryadh et Téhéran, une conférence conjointe entre les ministres des Affaires étrangères des deux pays s’est tenue dans une salle appelée « El Qods », c’est dire toute la symbolique dans le soutien à la cause palestinienne. L’entité sioniste et ses soutiens ont échoué, dans leurs efforts d’étouffer la cause palestinienne et de la priver de son essence qu’elle puise de l’engagement arabe à en faire une question de principe avant toute volonté de normalisation avec l’État hébreu. Le Maroc aurait dû s’inspirer des mauvaises expériences des autres pays qui ont normalisé leurs relations diplomatiques avec Tel Aviv. Ils n’ont rien gagné au change, et aujourd’hui ils font face au rejet, par leurs peuples de l’entrisme israélien qui commence à peser sur leur quotidien. Le gouvernement ultraconservateur de Netanyahou qui misait sur une normalisation massive de ses relations avec les pays arabes, se heurte à l’intransigeance clairement affichée aujourd’hui par de nombreux États de dénoncer ces accords qui n’ont pas permis à la solution des deux États (Israël et la Palestine) d’aboutir en raison justement des pratiques des juifs orthodoxes qui ont multiplié leurs attaques contre les lieux sacrés musulmans et la politique de colonisation menée par le gouvernement israélien. Et dans cette dynamique de remise en cause qui anime certains pays arabes du Golfe, le Maroc semble être le trublion et l’effronté qui fonce tête baissée dans le piège que lui tend l’entité sioniste. Ayant élevé la condamnation de la normalisation au rang de crime majeur, le roi du Maroc continue de se livrer à une danse du ventre qui va, à la longue le conduire à la longue, la perte de son indépendance et même sa souveraineté. Sourd aux appels de son peuple, il continue son exercice de lèche-botte et à celui du valet en pamoison devant son maître.
Slimane B.

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