La ministre adjointe aux Affaires étrangères de la République fédérale d’Allemagne, Mme Katja Keul, en visite en Algérie, a été reçue, hier, par le ministre d’État, ministre des Affaires étrangères, de la Communauté nationale à l’étranger et des Affaires africaines, Ahmed Attaf, selon un communiqué du ministère.
La rencontre a permis de passer en revue l’état et les perspectives du partenariat entre l’Algérie et l’Allemagne, notamment dans ses volets économique et culturel, et d’échanger les vues et les analyses sur les défis et les enjeux qui se posent dans la région sahélo-saharienne, précise la même source. L’Algérie et l’Allemagne entretiennent des « relations étroites, solides et amicales de longue date ». C’est le nouvel ambassadeur d’Allemagne, Georg Felsheim, qui le rappelait, en septembre dernier, dans une déclaration à l’issue de la cérémonie de remise de ses lettres de créance au président Abdelmadjid Tebboune. Il avait indiqué, à cette occasion, que l’Allemagne est disposée à renforcer sa coopération avec l’Algérie, notamment dans le domaine des énergies renouvelables, citant plus particulièrement l’hydrogène vert. Les deux pays « vont intensifier leurs efforts pour le projet-phare d’un corridor-sud partant de l’Algérie vers l’Allemagne traversant trois pays partenaires », a-t-il affirmé. Georg Felsheim a indiqué avoir évoqué avec le président de la République les voies et moyens de renforcer les relations bilatérales dans divers domaines, ainsi que « la riche coopération culturelle et linguistique qui rapproche au quotidien les jeunes des deux pays », en plus de l’examen de diverses questions régionales et internationales d’intérêt commun. Auparavant, en juillet 2024, c’est l’ambassadrice d’Allemagne, qui l’a précédé à ce poste, Mme Elisabeth Wolbers, qui avait mis en avant les perspectives prometteuses des relations bilatérales et de la coopération économique entre l’Algérie et l’Allemagne, notamment dans le domaine du développement durable et de la transition énergétique. Le niveau des relations entre les deux pays est « excellent », avait-elle indiqué dans une déclaration à l’issue de l’audience que lui a accordée le président Tebboune, au terme de sa mission en Algérie. Elle avait relevé que ces relations « se sont développées au cours des dernières années à la faveur de plusieurs projets communs ». L’ambassadrice avait alors affirmé avoir évoqué avec le président de la République les deux « axes prioritaires » de cette coopération, citant le développement économique durable et la transition énergétique, notamment en ce qui concerne les projets liés à l’hydrogène, en particulier l’hydrogène vert. Plus récemment, en marge de la première réunion des ministres de l’Énergie des pays concernés par le projet « SoutH2 Corridor », le ministre d’État, ministre de l’Énergie, des Mines et des Énergies renouvelables, Mohamed Arkab, s’est entretenu, à Rome (Italie), avec le secrétaire d’État au ministère fédéral allemand de l’Économie et de la Protection du climat, Philipp Nimmermann, sur les moyens de renforcer la coopération commune dans les domaines de l’énergie et des énergies nouvelles et renouvelables. Ces entretiens bilatéraux ont porté sur les moyens de renforcer la coopération entre l’Algérie et l’Allemagne dans les domaines de l’énergie et des énergies nouvelles et renouvelables, en focalisant sur la concrétisation des projets stratégiques conjoints, notamment le projet « SoutH2 Corridor ». à cette occasion, les opportunités d’investissement et d’échange d’expériences et d’expertises entre les sociétés algériennes et allemandes, notamment dans les domaines des énergies nouvelles et renouvelables, la réduction de l’empreinte carbone ainsi que le transfert de la technologie et la formation, ont été abordés. Les deux parties ont salué le haut niveau des relations de coopération et de partenariat stratégique entre les deux pays. Mohamed Arkab a exposé les différents programmes de l’Algérie en vue de développer la production du gaz naturel et de l’électricité ainsi que les projets de développement des énergies renouvelables que l’Algérie compte réaliser dans le cadre de sa stratégie de transition énergétique.
M. R.