Alors que les alliés occidentaux de l’entité sioniste appellent à la désescalade en réponse à la riposte attendue du Liban, de l’Iran et du Yémen face aux agressions israéliennes contre ces pays souverains, ils demeurent silencieux sur l’intensification des violations et des attaques perpétrées par les colons et l’armée sioniste contre le peuple palestinien en Cisjordanie, à El-Qods occupée et à Ghaza.
L’armée de l’occupation a commis deux massacres dans la bande de Ghaza en l’espace de 24 heures, causant la mort de 32 martyrs. Hier, sept Palestiniens ont été tués lors du bombardement israélien d’une maison dans le camp de réfugiés de Bureij, au centre de Ghaza. Plus tôt dans la matinée, quatre autres citoyens, dont deux enfants, ont perdu la vie dans un bombardement à Deir al-Balah. Les forces d’occupation ont également ciblé les tours Qastal à l’est de Deir al-Balah, tuant quatre personnes et en blessant plusieurs autres. Lundi soir, au moins 14 Palestiniens, dont des femmes, ont été tués et des dizaines d’autres blessés lors de raids aériens sionistes à Khan Younès, au sud de la bande de Ghaza. Parmi eux, dix martyrs sont tombés dans l’attaque d’une maison à Abasan Al-Kabira, tandis que trois autres ont été tués dans une attaque ciblant un véhicule civil à Khan Younès. Une femme palestinienne a également été tuée et son enfant blessé dans une attaque de drone dans la même ville. Plus tôt, à Qalqilya, un jeune Palestinien a été abattu par les forces d’occupation. Depuis le début de la guerre génocidaire contre Ghaza le 7 octobre dernier, le nombre de martyrs s’élève à 39 929, dont la majorité sont des femmes et des enfants. Selon des sources médicales, le nombre de blessés a atteint 92 240, avec des milliers de personnes toujours piégées sous les décombres.
Téhéran fustige les appels de la « troïka européenne »
Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Nasser Kanaani, a déclaré hier que les appels lancés par la France, l’Allemagne et le Royaume-Uni, ou le groupe connu sous le nom de « troïka européenne », demandant à Téhéran de faire preuve de retenue dans sa réaction à Israël, « manquent de logique politique et sont en contradiction avec les principes du droit international. » Lundi, les trois pays européens ont publié un communiqué appelant l’Iran et ses alliés à ne pas attaquer Israël après la mort d’Ismaïl Haniyeh, le chef du bureau politique du mouvement Hamas, que l’Allemagne, l’Union européenne, les États-Unis et d’autres pays considèrent comme une organisation terroriste. Kanaani a ajouté : « Sans aucune objection aux crimes du régime sioniste, les trois pays osent demander à l’Iran de ne pas réagir à la violation de sa souveraineté et de son intégrité territoriale. » Il a réaffirmé la détermination de l’Iran à dissuader Israël et a appelé les trois pays à « prendre une position ferme contre la guerre à Ghaza et contre les incitations d’Israël à la guerre. »
84% de la population forcés à fuir, selon l’UNRWA
L’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA) a révélé mardi que 84 % de la population de la bande de Ghaza ont été déplacés de force par l’entité sioniste, qui mène une guerre génocidaire contre l’enclave palestinienne depuis le 7 octobre dernier. Dans un message publié sur la plateforme « X », l’UNRWA, principale agence humanitaire à Ghaza, a indiqué que « les déplacements de population ne cessent jamais à Ghaza. Près de 84 % de la population, soit environ 305 km², a été ordonnée d’évacuer par l’armée sioniste ». L’agence onusienne a exprimé sa préoccupation : « Les gens fuient pour sauver leur vie, emportant ce qu’ils peuvent et laissant tout le reste derrière eux. Ils sont épuisés et n’ont nulle part où aller en sécurité. » Depuis le début de la guerre dévastatrice le 7 octobre 2023, l’entité sioniste a causé plus de 132 000 victimes, entre martyrs et blessés, principalement des enfants et des femmes, ainsi que plus de 10 000 disparus, avec une destruction massive et une famine meurtrière en cours.
477 écoles détruites à Ghaza, selon l’ONU
Le Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations unies (BCAH), a annoncé qu’au moins 477 des 564 écoles dans la bande de Ghaza ont été bombardées et détruites lors de l’agression génocidaire des forces d’occupation sionistes. Le rapport indique que 344 écoles ont été directement frappées, tandis que 133 autres ont été détruites en raison des combats à proximité. Parmi les établissements touchés, on trouve 264 écoles publiques, 57 écoles privées et 156 écoles gérées par l’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA) dans la région. Depuis octobre dernier, les autorités de défense civile de Ghaza ont signalé que 180 écoles, utilisées comme sites d’hébergement temporaire pour les réfugiés, ont été endommagées. Au petit matin de samedi, l’armée sioniste a commis un massacre à l’école Al-Tabaeen, située dans le quartier d’Al-Daraj à Ghaza, où se trouvaient des Palestiniens déplacés. Plus de 100 martyrs et des centaines de blessés ont été déplorés, l’école servant de refuge à environ 250 personnes, principalement des femmes et des enfants.
Un jeune Palestinien tombe en martyr à Qalqilya en Cisjordanie occupée
Un jeune palestinien est tombé lundi soir en martyr sous les balles de l’armée sioniste, à l’est de Qalqilya, au nord de la Cisjordanie occupée, rapporte l’agence Wafa, citant le ministère palestinien de la Santé. Le ministère de la Santé a indiqué, dans un bref communiqué, avoir été informé par l’Instance générale des affaires civiles du martyr du jeune Tariq Ziad Abdel Rahim Dawoud (18 ans), sous les balles de l’occupation sioniste près de la commune d’Azzun à l’est de Qalqilya. Plus tôt dans la soirée, les forces d’occupation sionistes ont pris d’assaut la ville d’Azzun, au milieu de tirs de bombes assourdissantes. Avec la mort du jeune Daoud, le bilan en Cisjordanie s’élève à 623 martyrs depuis le 7 octobre 2023, dont 145 enfants et 9 femmes. Le bilan de l’agression sioniste contre la bande de Ghaza depuis le 7 octobre dernier s’est aggravé à 39.897 martyrs et 92.152 blessés, précise le ministère palestinien de la Santé selon lequel l’armée d’occupation sioniste a commis trois massacres au cours des dernières 48 heures dans la bande de Ghaza, faisant 142 martyrs et 150 blessés.
Ben Gvir et Wasserlov envahissent la mosquée Al-Aqsa sous protection policière
Les extrémistes sionistes Itamar Ben Gvir et Yitzhak Wasserlov ont envahi hier les cours de la mosquée Al-Aqsa, sous la protection de la police d’occupation israélienne. Selon des sources locales, Ben Gvir et Wasserlov sont entrés dans la mosquée par la porte des Maghrébins et ont visité la place de l’Est, escortés par un important contingent de policiers israéliens. Pendant leur intrusion, les forces d’occupation ont empêché les fidèles d’accéder à la mosquée. Il s’agit du sixième raid de Ben Gvir sur la mosquée Al-Aqsa depuis sa prise de fonction fin 2022. Depuis ce matin, des centaines de colons ont également envahi les cours de la mosquée. Le Département du Waqf islamique de la mosquée Al-Aqsa a signalé qu’environ 1 800 colons ont pénétré les lieux. Parallèlement, la police d’occupation a transformé la vieille ville de Jérusalem en une zone militaire, déployant des centaines d’agents aux portes de la mosquée et imposant des restrictions sévères à l’entrée des fidèles.
Le Parlement arabe a condamné l’incursion de deux extrémistes de l’occupation israélienne et de centaines de colons extrémistes dans les esplanades de la mosquée Al-Aqsa, le déploiement du drapeau de l’occupation à l’intérieur de la mosquée, ainsi que l’interdiction faite aux fidèles d’entrer. Il a affirmé que ces actes constituent une violation flagrante du statut historique et juridique de la ville d’El-Qods et de ses sanctuaires, ainsi qu’une transgression des lois internationales interdisant de tels actes de provocation dans les lieux saints. Dans un communiqué, le Parlement arabe a souligné que ces actions s’inscrivent dans le cadre des tentatives continues de l’occupation pour altérer l’identité arabe et islamique d’Elqods occupée. Il a averti des graves conséquences sur les efforts de paix et de stabilité dans la région, ainsi que sur les tentatives d’atteindre un cessez-le-feu à Ghaza. Le Parlement a également appelé la communauté internationale à assumer ses responsabilités, à exercer des pressions sur le gouvernement d’occupation pour mettre fin à ces violations, et à garantir une protection internationale pour le peuple palestinien, ses droits et ses lieux sacrés. Il a insisté sur la nécessité d’une solution juste, durable et globale de la question palestinienne, incluant l’établissement d’un État palestinien indépendant dont la capitale serait la ville d’Elqods.
M. Seghilani