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ARMÉE SIONISTE : 279 tentatives de suicide dans les rangs

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ENTITÉ SIONISTE : L’armée ébranlée par les suicides

La guerre menée contre la bande de Ghaza continue de produire ses effets bien au-delà du champ de bataille. Cette fois, ce sont les traumatismes psychologiques profonds subis par les soldats qui refont surface, à travers une série de suicides alarmants au sein de l’armée sioniste.
Selon des médias sionistes, le soldat Nehorai Rafael Barzani s’est donné la mort après avoir longtemps souffert d’un trouble de stress post-traumatique consécutif à sa participation aux opérations militaires à Ghaza. Le journal Maariv indique que le jeune militaire traversait une détresse psychique sévère, directement liée aux scènes de violence vécues durant la guerre. Il y a environ deux mois, Barzani avait déjà brisé le silence en évoquant publiquement son état psychologique. Il avait alors confié avoir passé trois mois hors d’Israël dans l’espoir de trouver un traitement adapté, sans parvenir à surmonter ses traumatismes. Son décès vient illustrer l’échec des mécanismes de prise en charge psychologique des soldats exposés aux horreurs de la guerre. Ce drame n’est pas un cas isolé. Jeudi dernier, Thomas Edzguscs, officier de réserve de 28 ans au sein de la brigade Givati, s’est lui aussi suicidé après ce que les médias décrivent comme un combat psychologique long et douloureux. Ces décès successifs ravivent le débat interne en Israël sur les conséquences mentales durables de la guerre contre Ghaza et sur la capacité de l’institution militaire à accompagner ses soldats après leur retour du front. Les chiffres officiels confirment l’ampleur du phénomène. Des données publiées fin octobre font état de 279 tentatives de suicide recensées au sein de l’armée israélienne sur une période de 18 mois, dont 36 se sont soldées par la mort. Une progression jugée inquiétante par plusieurs observateurs, qui lient directement cette hausse aux traumatismes engendrés par les combats et aux missions menées dans des contextes de violence extrême.
À cette situation s’ajoute un manque criant de professionnels de santé mentale. Selon Maariv, le nombre de thérapeutes psychologiques demeure insuffisant, tandis que le département de rééducation psychologique du ministère de la Défense est submergé par l’afflux de soldats en détresse. Une surcharge qui limite considérablement l’efficacité du suivi et de la prise en charge. Derrière les discours officiels et les bilans militaires, ces suicides révèlent une réalité souvent occultée : la guerre laisse des cicatrices psychiques profondes, durables, parfois irréversibles. Alors que la violence à Ghaza continue d’alimenter la spirale des traumatismes, les drames humains se multiplient, rappelant que les conséquences des conflits ne s’arrêtent pas à la fin des combats, mais hantent durablement ceux qui y ont pris part.
M. S.

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