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APRÈS LE VENDREDI, UNE MARCHE LE SAMEDI : Les manifestants dans la rue, malgré la répression

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Les manifestants sont sortis, hier, dans la rue, pour le troisième samedi consécutif, en réponse au nouveau mot d’ordre du Mouvement populaire, dans plusieurs wilayas du pays. À Béjaïa, Constantine, Bouira, Mostaganem, Alger, Oran, Annaba et Guelma…pour ne citer que celles-ci.

À travers les mobilisations de samedi, les Hirakistes souhaitent redonner un second souffle à leur mouvement et exercer une plus forte pression, un an après leur toute première action, le 22 février 2019. La manifestation d’hier a été marquée par des tensions, des violences et une répression de la police, alors que les manifestants ont toujours sauvegardé le calme et le pacifisme dans leur action, qui réclame « un changement radical de système ». À Alger, des citoyens et militants ont été interpellés par les forces de l’ordre de la police, dont l’activiste libéré récemment, Samir Belarbi, ainsi que le journaliste, Khaled Drareni, après la répression de la manifestation à Didouche Mourad. Les images et vidéos du face-à-face, qui ont circulé sur les réseaux sociaux, ont montré un degré élevé de violence avec des manifestants, agressés et tabassés, par des policiers, suscitant ainsi une vague d’indignation. Selon le Comité national pour la libération des détenus (CNLD), « la police a agressé physiquement, verbalement et avec des insultes vulgaires surtout les femmes et les jeunes manifestants». D’après la même source, la police a interpellé Khaled Drareni, Hassan Garidi, Samir Benlarbi, Sofiane Hadjadji, Fateh Kacedi et Samy Ibkaoui et d’autres manifestants embarqués par la police. Malgré la répression, les manifestants ont poursuivi leur action. À 16h, les Hirakistes étaient toujours dans la rue à Didouche Mourad, alors qu’un important dispositif policier a été toujours maintenu en place. La marche d’hier, intervient au lendemain d’un 55e acte de vendredi de manifestation très mobilisatrice où des milliers de citoyens sont sortis dans la rue, scandant des slogans hostiles au Président, et réclamant la libération du militant politique, Karim Tabbou, dont le verdict de l’affaire est prévu pour cette semaine.
Hamid Mecheri

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