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Après la visite de Selle en Chine : Alger et Pékin scellent leur partenariat

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La volonté de donner un nouveau souffle aux relations algéro-chinoises a été au cœur de la visite du Premier ministre, Abdelmalek Sellal en Chine. À cette occasion, Sellal a été reçu, dans la capitale chinoise, Pékin, par le président de la Chine, Xi Jimping, et s’est entretenu avec son homologue chinois ainsi qu’avec le président du Comité national de la Conférence consultative politique du peuple chinois, Yu Zhengsheng. La visite en question a été qualifiée d' »extrêmement riche » et « très encourageante » pour la mise en œuvre du partenariat stratégique qui lie les deux pays. Ces deux parties, qui ont affiché à maintes reprises leur engagement et leur disposition à élargir et à diversifier leurs relations de partenariat, notamment sur le plan économique, sont plus que jamais déterminées à donner un nouvel élan aux rapports bilatéraux et la visite en question n’a fait que soutenir cette approche.
Sur ce sillage, les deux parties ont décidé de passer de la situation de présence en Algérie des entreprises chinoises qui, « ont fait du bon travail » et qui ont réalisé beaucoup de projets en matière d’infrastructures de base, particulièrement dans le logement, à une nouvelle phase nécessaire pour le développement économique de l’Algérie. Cette phase consiste en la création d’entreprises en partenariat « pour faire de la croissance, faire de la richesse ». L’Algérie a dans ce sens fait valoir ses atouts. D’abord en tant que « point géostratégique éminemment important particulièrement sur le plan économique », puis en étant « l’un des maillons les plus forts en Méditerranée et la grande porte de l’Afrique ».
Il a été expliqué à la partie chinoise, à titre d’exemple, que la route transsaharienne, terminée dans sa partie algérienne, et le futur grand port qui sera construit sur la côte centre de l’Algérie, permettront aux bateaux de débarquer les produits et de les acheminer à travers l’Algérie en direction de la plupart des pays africains.
Toujours au volet économique le forum algéro-chinois sur le commerce et les investissements a été qualifié de « succès » par les deux parties, au vu des résultats auxquels il a abouti, notamment les accords signés à cette occasion et qui ont porté sur la construction d’unités de production ou encore la création d’entreprises en partenariat. En effet, pas moins de 18 protocoles d’accord, contrats et mémorandum d’entente portant sur l’industrie, les mines, l’agriculture et le tourisme ont été signés à cette occasion. Pour rappel, la Chine est le premier fournisseur de l’Algérie en 2014 (8,2 milliards de dollars) et son 10e client (1,8 milliard de dollars) avec un volume global des échanges en évolution constante.
Les échanges commerciaux sont passés de 200 millions de dollars en 2000 à 10 milliards de dollars en 2014. Sur le volet historique, il est à rappeler qu’en 1958, quand l’Algérie encore en lutte pour sa libération a fondé le Gouvernement provisoire de la révolution algérienne (GPRA), la Chine populaire l’a reconnu. L’Algérie, pour sa part, était l’un des promoteurs du retour de la République populaire de Chine, en 1971, aux Nations unies et du recouvrement de son statut de membre permanent au Conseil de sécurité de l’ONU.
Lamia Boufassa

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