Les partis étaient unanimes à déceler chez le Président une bonne volonté de faire, tout en relevant un consentement général qui s’est dégagé de cette réunion. Tous étaient d’accord sur le fait qu’il faut faire front commun face aux défis extérieurs. On le sait, depuis son élection à la tête de la Magistrature suprême, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a fait montre d’une irréprochable ouverture d’esprit dans les rapports qu’il entretient avec le monde extérieur.
Il a fait siennes les valeurs de dialogue et de la concertation qu’il a su instaurer dans les nouvelles mœurs républicaines. Cette démarche, il l’a entamée aussitôt qu’il a enfilé le costume du président de la République. Partis et personnalités politiques, représentants du patronat, opérateurs économiques, partenaires sociaux, figures syndicales ou encore des citoyens lambda, les portes du palais d’El-Mouradia ne leur ont jamais été aussi ouvertes auparavant. C’est sans compter les nombreuses entrevues médiatiques qu’il a eu à accorder aux représentants des médias nationaux ou étrangers. Cette méthode de faire qui a marqué son règne à la tête de l’État et par laquelle il s’est distingué de ses prédécesseurs, lui a valu, aujourd’hui, tous les éloges de la part de la classe politique. Ainsi, des déclarations faites par les chefs des 27 formations politiques qu’il a rencontrés ce mardi, hormis quelques rares objections, la majorité a applaudi, dans le fond et la forme, l’initiative présidentielle. Le dicton selon lequel « De la discussion jaillit la lumière », semble avoir, de l’avis des partis, retrouvé tout son sens lors cette réunion.
Farid Guellil
ABDELKRIM BENMBARAK (FLN) : « C’est une démarche noble »
Le Secrétaire général du Front de libération nationale (FLN), Abdelkrim Benmbarak, a salué «la voie du dialogue et de la concertation» empruntée par le président de la République avec la classe politique, qualifiant cette démarche de «noble», affirmant que son parti «s’attèlera, par tous les moyens, à contribuer au développement du pays, à la préservation de ses intérêts, et à la défense de ses positions,» notamment s’agissant du soutien aux causes justes.
LOUISA HANOUNE (PT) : « Le Président poursuivra des réformes profondes »
La Secrétaire générale du Parti des Travailleurs a déclaré, de sa part, que toutes « les questions nationales, internationales et régionales ont été évoquées » précisant que « chaque parti a donné son avis ». La candidate à la prochaine élection présidentielle a révélé que son parti « a soulevé des préoccupations que nous jugeons urgentes». Selon elle, le Président Tebboune a présenté, à cette occasion, «des données et des précisions dans tous les domaines, en plus de souligner l’impératif de poursuivre des réformes profondes aux volets politique, économique et social». Indiquant que la rencontre avait permis d’évoquer «la cause palestinienne et le génocide perpétré par l’entité sioniste à Ghaza», Louisa Hanoune a salué « le devoir» qu’accomplit l’Algérie dans les fora internationaux, notamment au niveau du Conseil de sécurité. À cet égard, Louisa Hanoune a mis en garde contre les plans de «l’entité sioniste et de ses suppôts, visant à entamer la sécurité et la stabilité dans les régions du Maghreb et du Sahel».
ABDELKADER BENGRINA : (EL-BINA) : « Le débat était ouvert et libre »
Le président du Mouvement El-Bina, Abdelkader Bengrina, a indiqué que l’ordre du jour de cette rencontre était « ouvert en toute liberté». Saluant «la disponibilité affichée par le président de la République quant à l’examen de toutes les préoccupations des partis». Il a également indiqué avoir relevé «une convergence des vues du président de la République et de la majorité des partis sur les différentes questions soulevées, notamment en matière de politique étrangère de notre pays».
SOUFIANE DJILALI (JIL JADID) : « Pour une ouverture politique et médiatique sérieuse »
Le président du parti Jil Jadid, Soufiane Djilali, a plaidé lors de sa rencontre avec le Président, pour une ouverture du champ politique. Dans une déclaration au Courrier d’Algérie, il dira : « On a défendu l’idée fondamentale selon laquelle la vie politique doit être organisée par les partis politiques. Pour ce faire, il faut qu’il y ait une ouverture sérieuse du champ médiatique et politique. Sans cela, on ne peut pas construire un État de droit ou une vie démocratique ». Quant à la rencontre en elle-même avec le chef de l’État, il a répondu que « ce dialogue était une première, ce qui est un bon point », tout en saluant la démarche du président de la République.
MUSTAPHA YAHI (RND) : « Le débat était libre et démocratique »
Le secrétaire général du Rassemblement national démocratique (RND), Mustapha Yahi, a assuré que la rencontre s’est déroulée dans un climat responsable et s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre des engagements du président de la République. « Le Président Tebboune démontre, encore une fois, qu’il avance dans la voie de la concrétisation de ses engagements. La deuxième observation, c’est que l’ordre du jour était ouvert et sans aucun plafond…Le débat était libre et démocratique et chaque parti était responsable de ses propositions concernant la situation nationale et internationale » a-t-il déclaré.
Sarah O.
