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Appel au boycott des cours : L’Association nationale des parents d’élèves se démarque

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L’Association nationale des parents d’élèves, à sa tête Khaled Ahmed, a annoncé, hier, se démarquer définitivement des voix prétendant représenter les parents d’élèves et appelant au boycott des cours. Une démarche qui a été soutenue, également, par la Fédération nationale des parents d’élèves.
L’erreur dans le livre de géographie de deuxième génération ayant provoqué l’indignation de l’opinion publique a donné l’occasion à certaines parties se proclamant représenter les parents d’élèves, de semer la zizanie. En effet, des voix se sont élevées incitant au boycott des bancs de l’école mais auxquels le ministère de l’éducation nationale a très vite réagi en déposant plainte. Les autres associations de parents d’élèves se sont de leur côté démarqué de cette manigance. Il s’agit de l’ANPE et la FNPE. Les deux associations ont déclaré dans un communiqué commun rejeté catégoriquement toute exploitation de l’école à des fins politiques ou idéologiques. Elles ont lancé, dans ce sens, un appel à la sagesse et à l’adhésion pour préserver l’école et l’intérêt national afin de parvenir à une école moderne et de qualité pour tous. Les deux associations ont exprimé, par ailleurs, leur réprobation à la campagne acharnée contre le système éducatif et les tentatives visant à perturber la rentrée scolaire et à gâcher la joie des enfants et leurs familles en cette étape importante et sensible du cursus scolaire. Aussi, les deux associations ont appelé tout un chacun à davantage de vigilance et à la nécessité d’accompagner ceux qui sont en charge du secteur de l’éducation.
Pour le président du Syndicat autonome des travailleurs de l’éducation et de la formation (SATEF), Boualam Amoura, que nous avons contacté, hier, l’Organisation nationale des parents d’élèves (ONPE) « n’a pas à se substituer à l’état ». Pour lui le rôle de ces associations est de défendre les intérêts matériels des élèves et ne doivent pas s’immiscer dans les affaires édagogiques. «C’est écrit dans leur statut», estime-t-il. Le président du SATEF a, d’autre part, fustigé les médias qui donnent l’opportunité à ces gens qui appellent selon lui à la désobéissance. « L’autorité de régulation de l’audio visuel devrait accomplir sa mission de contrôleur et d’arrêter cette mascarade sur les écrans », a-t-il dit. Concernant, par ailleurs, l’erreur ayant figuré dans
le livre de géographie des classes de première année moyenne et dans le quel la Palestine est remplacée par Israël, notre interlocuteur a souligné la nécessité d’éviter ce genre d’erreur à l’avenir. Selon lui, « l’erreur serait inacceptable, elle est voulue et ne s’agit nullement d’une faute technique ». Amoura a proposé, afin d’éviter la reproduction des erreurs dans les livres scolaires, l’installation d’une commission de relecture de ces manuels avant leur impression. La proposition aurait été, selon ses dires, prise en considération par la tutelle. Aussi concernant les livres parascolaires, le secrétaire général du SATEF a également appelé pour que ces derniers soient soumis à un contrôle rigoureux.
Ania Nait Chalal

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